C'est le 16 juin à Bruxelles que Mohsen Makhmalbaf et que la dessinatrice-cinéaste Marjane Satrapi se sont exprimés dans l'enceinte du Parlement européen, à l'invitation du député Vert, Daniel Cohn-Bendit :
"Reconnaître la légitimité d'Ahmadinejad signifierait ne pas reconnaître la légitimité du peuple iranien. Nous avons besoin que vous souteniez le mouvement démocratique du peuple iranien qui veut vivre en paix, être capable de rêver et définir sa place comme une grande nation au sein de la communauté internationale."
Puis le 19 juin, ce fut à Paris que le réalisateur s'exprima de nouveau, avec sa fille, Samira, elle aussi cinéaste (Le tableau noir, L'enfant cheval), donnant une conférence de presse afin de dénoncer le coup d'Etat que représente ces élections truquées.
La parole de ces grands représentants de la culture iranienne dans le monde est d'une importance vitale pour le peuple iranien. Si la première des résistances demeure bien entendu sur le terrain politique en Iran, le combat est international et passe aussi par la bataille culturelle où les intellectuels et artistes ont une place de choix. L'oppression ne peut être combattue seulement sur le terrain politique,car  la résistance aux dictatures, de l'Iran à la Chine, est aussi une lutte quotidienne pour faire connaître les cultures des dissidents.
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