C'est la première université d'été du NPA, à Port Leucate, avec 1400 participants réunis sur la plage pour débattre et se former. Des représentants du PCF et du PG sont là afin de débattre des prochaines échéances électorales de mars 2010. La construction du Nouveau Parti Anticapitaliste n'est pas encore achevé et le départ de quelques militants interroge, surtout après un premier résultat électoral décevant (4,9%) et aucun député européen.
C'est le moment aussi de revenir sur les luttes de ces derniers mois où le NPA est apparu. Ce qui lui vaut aujourd'hui l'ire de la direction de la CGT. La centrale de Thibault était invitée, comme les autres, à venir débattre. Comme la CFDT et FO, elle a courageusement décliné l'invitation (pour cause d'ingérence du NPA dans les conflits !). On croit rêver devant une telle bêtise, ou n'est-ce que la peur du débat avec ceux qui veulent vraiment faire plier les patrons lors des luttes ? Ce qui n'est plus  le cas des Thibault-Chérèque.
Heureusement à la CGT, il y a en haut, la bureaucratie dirigeante, et en bas, dans les luttes, des militants qui se posent de plus en plus de question sur l'impuissance cégétiste. Alexis Antoine, syndiqué CGT de Molex est là et aussi le désormais célèbre délégué CGT de Continental, Xavier Mathieu. Ce dernier a pris la parole pour revenir sur la longue lutte des Conti à Clairvoix. Après avoir traité de "racaille" Thibault, il a reconnu que le mot était mal choisi, le remplacant par le terme de "parasite". A Port Leucate il a stigmatisé "l'absence de marques de soutien de toutes les confédérations que ce soient". Il attend le congrès de la centrale à la fin de l'année afin de savoir s'il la quitte ou non. Congrès où l'on sait déjà que la direction a décidé de représenter le camarade Thibault à sa propre succession ! Cela donne déjà une bonne idée des futurs résultats. Si l'on veut personnifier la CGT, le visage de Mathieu est meilleur que celui de Thibault, si on se place du côté de ceux qui luttent bien entendu.
Pour répondre aux multiples attaques des bureaucrates syndicaux (CGT/CFDT) Besancenot expliqua que le mouvement social et le monde politique n'étaient pas hermétiques.
"Nous on le revendique au NPA. Ce n'est pas remettre en cause l'indépendance des syndicats que de dire ça."
"Nous il ne nous serait jamais venu à l'idée de faire d'une confédération, une courroie de transmission d'un parti !"
 
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