Faire pousser des légumes dans sa cour avant est jugé inesthétique par le règlement municipal de Drummondville. Mais l’activiste-maraîcher à l’origine du potager de la Maison-Blanche vient de lancer une pétition pour soutenir le couple de jardiniers, et la mobilisation s’étend…
Photo Melissa Robertson, Creative Commons.
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Au début, c’était un charmant jardin potager de banlieue, mijoté par un couple enthousiaste et blogueur . C’est devenu un symbole de l’absurdité des règlements municipaux, et du combat des agriculteurs urbains en Amérique du Nord! La ville de Drummondville (Centre-du-Québec), qui a absorbé il y a peu Saint-Charles-de-Drummond où vit le couple, va en effet bientôt interdire les potagers donnant sur la rue. Pas joli. Pas assez lisse. Un problème « d’uniformité de la trame urbaine » comme le dit le directeur général de la Ville au Devoir . « Hier (mercredi 18 juillet), la Ville de Drummondville a fait parvenir aux deux jardiniers une lettre pour exiger que 30 % de la cour avant soit «engazonnée» d’ici cinq jours sous peine d’amendes quotidiennes de 100 à 300 $ », mentionne le journal.
Mais les fonctionnaires de Drummondville ne s’attendaient probablement pas à l’écho quasi-planétaire que ce combat a généré. L’activiste américain Roger Doiron, qui a convaincu les Obama d’implanter un potager à la Maison-Blanche, a décidé de lancer une pétition de soutien! « Les appuis venus d’Australie, de Pologne ou des États-Unis arrivent chaque jour », ajoute Le Devoir.
Nous vous livrons ici quelques liens pour en savoir plus.
- Le blog de Josée Landry et Michel Beauchamp, Potager urbain
- Leur page Facebook
- La pétition lancée par Roger Doiron, qui donne également des adresses mails de conseillers municipaux pour leur écrire personnellement.
- La lettre à un conseiller municipal d’une blogueuse montréalaise installée à San Francisco, documentariste et environnementaliste, Yannick Gélinas.
SOURCE / ECOHABITATION.COM