Halte au fichage d’opinion politique des artistes plasticiens art contemporain

 


de : lili-oto artiste plasticien art contemporain
mercredi 23 octobre 2013

 

Nous devons exiger la suppression immédiate de toute forme de fichage ou de fichiers d’opinion politique sur les artistes plasticiens qui sont engagés politiquement (artistes peintres, sculpteurs, plasticiens, vidéastes, installateurs, artistes numériques...) contre les graves dérapages des institutions d’art contemporain en France (musée d’art contemporain, FRAC, CNAP, DRAC, FNAC, centres d’art contemporain, commission d’achat dans les conseils généraux, conseils régionaux, mairies, etc.

NON à la violence des riches contre les artistes et les populations. Non à l’exclusion sociale et artistique grâce à cette pratique institutionnelle policière dans l’art contemporain du fichage des artistes plasticiens pour favoriser et organiser le bannissement et l’éviction systématique des artistes fichés de l’espace public.

Nous voulons une rupture de politique culturelle avec les années Chirac et Sarkozy ou cette élection présidentielle 2012 n’est qu’une grosse arnaque, une duperie qui servira les thèses de l’extrême droite frontiste ! Nous exigeons la suppression immédiate des fichiers d’opinion politique sur les artistes plasticiens activistes et politiquement engagés. La biennale d’art contemporain de Berlin ou celle de Venise ont prouvé que dans cette crise économique, l’art politique est une réalité de l’actualité de la création contemporaine dans les arts plastiques, mais en France, toujours ces vieilles pratiques pétainistes qui bannissent les artistes qui osent s’aventurer dans un regard critique face aux politiques culturelles, les grosses magouilles et face aux institutions immergées dans des conflits d’intérêts et d’abus de position scandaleux de leurs dirigeants contre la communauté artistique. Ces listes noires d’artistes plasticiens cachées mais bien réelles, ces fichiers parfois du « non-dit » comme dans les collectivités territoriales d’artistes plasticiens interdits d’expositions publiques et d’aides publiques dans l’art contemporain, des artistes scandaleusement blacklistés depuis plusieurs décennies sous Chirac et Sarkozy et peut-être même avant. Toutes les expositions publiques et la liste des achats publics prouvent l’existence au grand jour de parias de l’art, d’artistes plasticiens considérés comme des traîne-misère, d’artistes plasticiens considérés socialement et politiquement comme des gueux aux yeux de cette caste de technocrates dirigeants les institutions aux rêves d’oligarchie.

Où est l’alternance politique depuis deux ans ? Sommes-nous encore dans une démocratie ? Pourquoi voter ?

NON à cette ruée vers l’art, cette débauche de fric, de spéculation vers l’art contemporain et contre les intérêts sociaux de la communauté artistique. Les gens n’ont pas voté à gauche pour gaver du fric du contribuable de riches artistes, leurs marchands et leurs collectionneurs milliardaires qui croulent sous les centaines de millions d’euros et de dollars. C’est scandaleux ! Honteux !

Nous voulons des expositions publiques d’art contemporain à visage humain et nous exigeons du gouvernement Hollande et recentrer les dépenses culturelles publiques pour soutenir réellement les artistes plasticiens et leurs activités artistiques et non pour dépenser des millions d’euros pour payer la communication et le marketing d’artistes américains, chinois ou anglais millionnaires et spéculateurs, pour payer avec l’argent du contribuable la communication de leurs marchands privés ou de leurs richissimes collectionneurs milliardaires comme avec tous ces artistes du néo pop et le très riche artiste américains Jeff Koons qui expose actuellement à la biennale internationale d’art contemporain de Lyon 2013. Jeff Koons « l’artiste bling bling » sous l’ère Sarkozy qui avait déjà exposé à grand frais au château de Versailles. Aujourd’hui, c’est le gouvernement Hollande et le maire PS Gérard Collomb de Lyon avec Thierry Raspail qui nous remettent le couvert avec cet artiste chouchou du très riche collectionneur français Pinault.

Marre de subventionner et d’assister les riches avec les millions d’euros du contribuable français dit l’artiste plasticien Lili Oto pendant que les artistes plasticiens en France comme en Grèce, en Espagne, au Portugal plongent dans la pauvreté. Les électeurs de gauche sont pris en otage par cette oligarchie politique et cette caste de technocrates culturels à leur service. Nos bulletins de vote sont encore une nouvelle fois bafoués, ridiculisés, nargués, méprisés, brocardés sur l’hôtel de la financiarisation véreuse.

NON aux injustices culturelles, NON au refus d’équité et NON à l’opacité des institutions d’art contemporain, NON à cette politique culturelle néolibérale française contre la communauté artistique et les artistes plasticiens en particulier.

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la ruée vers l’art ou la violence des riches
la ruée vers l’art ou la violence des riches contre les artistes plasticiens dans l’art contemporain.

Image de l’artiste lili-oto contre la violence des riches et la ruée vers l’art avec sa guillotine rose qui caricature l’art néo pop américain ou l’art néo pop anglais et la politique culturelle néolibérale

lien du blog personnel de Lili-oto : http://www.lili-oto.com/

lien de la biennale de Lyon dissidente d’art contemporain BAC OUT qui a été créée en 1993 et qui s’inscrit dans les "luttes numériques" contre la biennale de Lyon officielle et ses 9 millions d’euros de budget qui expose cette année le richissime artiste américain Jeff Koons comme avec son exposition sous Sarkozy au château de Versailles. Le couple Hollande - Sarkozy ont exactement la même politique culturelle, en faveur des mêmes artistes, des mêmes marchands, des mêmes richissimes collectionneurs avec en plus sous Hollande en prime une coupe financière dans le budget du ministère de la culture que Sarkozy n’avait pas osé faire. https://www.facebook.com/biennaledelyonout

 

SOURCE/ BC

 

Tag(s) : #arts
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