En quelques jours à peine, entourés d'experts et de notre équipe juridique, nous avons constitué un dossier répliquant point par point aux arguments de l’industrie de la captivité. Lundi, nous étions au Conseil d’Etat pour défendre la cause des dauphins et des orques, des êtres sensibles, et non des « spécimens »!
Les delphinariums privent les dauphins de tout: de leur liberté, de la possibilité de nager et de plonger, de former des familles selon leurs préférences et des amitiés durables, d’enseigner leurs cultures à leurs bébés.
Maintenir la reproduction sert uniquement les intérêts de l'industrie. Car sans reproduction et sans échanges, à terme, la captivité des cétacés ne peut que prendre fin.
La juge du Conseil d’Etat a rendu sa décision hier. Elle a estimé qu’à l’inverse des affirmations des cirques marins, empêcher les dauphins de se reproduire ne porte pas atteinte à leur bien-être: comme pour les humains, des modes de contraception existent.
L'arrêté est donc maintenu! Je tenais à partager avec vous la nouvelle de cette victoire décisive.
Au nom de petit Aïcko mort en novembre dernier, au nom du delphineau d’à peine 6 jours décédé le 17 juillet et auquel le Parc Astérix n’a même pas donné de prénom, au nom d’Aya, leur maman à tous les deux et pour tous ceux qui restent à sauver, je vous remercie de tout mon cœur de votre soutien. Il nous donne de la force dans les moments de doute, pendant les nuits blanches dues aux délais si courts qu’on se demande si on aura assez de temps pour mettre au point les défenses suffisantes. Ensemble, nous déplaçons des montagnes!
Une seconde procédure devant le Conseil d'Etat reste à venir cet automne. Mais nous sommes plus mobilisés que jamais, avec nos partenaires du monde entier.