Le billet à Jean : Se réunir le 10 novembre et préparer l’action contre la hausse des prix et la baisse des salaires. C’est notre champ d’action.
Nous ne laisserons pas l’extrême-droite prendre la tête de nos combats !
L’exaspération sur la hausse des carburants est générale. Elle s’étend à d’autres hausses – produits alimentaires, loyers, santé…
La colère monte, parce que cette hausse des prix percute la baisse des salaires, des pensions et des aides sociales.
Tout ça, c’est le fait des profits des patrons et de la prise des dividendes des actionnaires. Les taxes du gouvernement s’y additionnent.
Le prix du travail coule en raison de la politique d’un chômage tenu à très haut niveau, de licenciements permanents et massifs et de précarité.
La baisse du salaire est relayée par le démantèlement du salaire social, la Sécurité sociale.
La répression d’État relaie les attaques patronales contre les grèves, les grévistes et leur représentation syndicale.
Le Front social déclare en conséquence l’état d’urgence sur le pouvoir d’achat, les salaires et les pensions.
Le pouvoir d’achat est une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains de l‘extrême droite.
Le pouvoir d’achat est une cause abandonnée par des institutions syndicales qui cherchent des strapontins dans les couloirs de ministères vides.
Qui ne contribue pas à la lutte commune, tous ensemble, pour le pouvoir d’achat, portera une part de responsabilité dans l’ascension de l’extrême droite vers le pouvoir.
Le Front social ne laissera pas le terrain d’une extrême droite qui veut faire du 17 novembre la date de sa récupération, pas plus qu’il reconnaît la moindre qualité à Macron pour lutter contre elle, car il en est le marchepied.
Nous appelons à la réunion du samedi 10 novembre des secteurs en lutte et de tous ceux qui se retrouvent dans ce combat de 10 h à 17 h à la salle Hénaff- Bourse du travail- Paris
Réunir les secteurs en lutte le 10
Se réunir le 10 novembre, une nécessité