Il y a bientôt un an, Zineb Redouane mourrait d’un tir de grenade lacrymogène en pleine tête, en fermant ses volets, alors que les policiers se déchaînaient sur les manifestant.es pour le droit au logement et les gilets jaunes réunis.
Nous appelons à un grand hommage rageur pour réclamer justice et vérité ! Dans un acte 54 dédié à Zineb, aux personnes tuées par les FDO, et à toutes les victimes de violences policières, mutilé.es, blessé.es,violé.es... nous appelons également à une grande campagne d’ici le 1 Décembre, dans toute la France, de visualisation par tous les moyens de ces assassinats et des responsables de cette guerre métropolitaine de basse intensité qui détruit de plus en plus de vie.
Le lendemain, dimanche 1er Décembre, à 18h55, à l’heure du tir meurtrier contre Zineb, un rassemblement aura lieu sous ses fenêtres, en bas de rue des Feuillants, dans le quartier de Noailles, à Marseille. Ni oubli, ni pardon.
Nous reproduisons ici le texte de Désarmons-les ! en date du 9 juillet, qui revient sur les faits, explore les possibilités balistiques, le (non) avancement de l’enquête et la création du Comité Vérité, Justice et (...)
Du 5 novembre au 1er décembre, il n’y a qu’un mois. De la gestion mafieuse de l’habitat à la violence policière, il n’y a qu’un pas. Il y a un an, deux immeubles s’effondraient rue d’Aubagne ; il y a un an aussi, Zineb (...)
Absence de saisie des cinq fusils lance-grenades utilisés par les CRS, ainsi que de leurs échanges radio ; défaut de fonctionnement de la seule caméra positionnée à proximité de la scène ; désignation d’experts (...)
Zineb Redouane, une femme de 80 ans, blessée samedi dans son appartement par des éléments d’une grenade lacrymogène tirée lors d’incidents sur la Canebière après les manifestations à Marseille, est morte dimanche 2 décembre (...)