samedi 18 janvier 2020
Pour avoir publié ce tweet, qui n’était pas le premier à informer de la présence du couple Macron dans la salle, comme l’a rappelé Libération, il a été arrêté et mis en garde à vue pour « participation à un groupement en vue de commettre des violences ». Alors qu’aucune violence n’a eu lieu et qu’il était tranquillement assis dans son fauteuil !
Libéré après 24 heures de garde à vue, Taha Bouhafs a déclaré : “J’ai l’impression qu’on veut rétablir le crime de lèse-majesté.”
Dans la foulée, le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire pour « participation à un groupement formé en vue de commettre des violences ou des dégradations » et «organisation d'une manifestation non déclarée ».
Si vous informez, vous risquez la prison
« Par cette demande, l'objectif du parquet est de garder le portable de Taha Bouhafs et le bénéfice du secret de l'instruction, pour masquer le vide du dossier, a déclaré son avocat, Me Arié Alimi. C’est un message adressé par l’exécutif et le parquet à tous les journalistes. Si vous informez, vous risquez la prison. »Le juge d'instruction n’a pas suivi le parquet, qui demandait sa mise en examen. Taha Bouhafs a fait part de son intention de déposer une plainte pour « faux et usage de faux ».
Procès pour outrage et rébellion le 22 février