Alors que tous les commerces non alimentaires sont fermés en France, Amazon poursuit la distribution de produits qui ne sont pas de première nécessité.
Amazon s’arroge la bénédiction du Gouvernement pour embaucher des intérimaires et tourne à plein régime, sans se préoccuper des risques sanitaires, de son impact sur le climat et des destructions d’emplois qu’elle génère.
La pandémie de coronavirus se propage rapidement, plusieurs Etats prennent des mesures drastiques: fermeture des commerces non alimentaires et confinement de la population. Les marchés financiers s’affolent, les commerces sont sous perfusion, mais les multinationales du web, à commencer par Amazon, ne semblent pas être impactées par la crise.
Amazon embauche 100 000 intérimaires aux États-Unis et des centaines en France pour répondre à l’explosion des commandes.
[THRD]#Amazon compte sur la vulnérabilité des plus précaires pour s’enrichir, et ça même lors d’une crise sanitaire mondiale. Profitant de la fermeture des commerces, et se faisant passer pour un sauveur, #Amazon compte bien profiter du #COVID2019 tout en risquant de l'aggraver.
Christy Hoffman, secrétaire général de l’UNI Global Union explique: “Lorsque les employés d’un entrepôt sont testés positifs, un effort particulier doit être fait pour protéger les autres employés, encourager la distanciation sociale et nettoyer en profondeur l’installation. Mais, au lieu de cela, l’entreprise fait venir plus de main d’oeuvre, travaillant à un rythme encore plus rapide, afin de répondre à l’augmentation de la demande des consommateurs”.
Pour Julien Vincent, délégué syndical CFDT d’Amazon France, la stratégie de l’entreprise et du Gouvernement est irresponsable: “Dans chaque entrepôt Amazon sur le territoire, il y a entre 500 et 2 000 personnes. On est sur des grosses densités de population. Si on laisse ces endroits fonctionner presque normalement, ce n’est pas la peine de faire fermer la petite boutique du coin! ».
SOURCE/ AMISDELATERRE.ORG