Chères amies, chers amis,
Selon un rapport de l’agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES), 37 additifs pourraient être présents sous forme de nanoparticules dans … 4 300 produits alimentaires ! Pire, ce sont les produits pour enfants qui seraient les plus concernés : lait infantile, confiseries, céréales du petit-déjeuner…
Depuis 2016, Agir pour l’Environnement ne cesse d'alerter les pouvoirs publics, mène l'enquête, lance des analyses mettant en évidence la présence de nanoparticules, fait pression sur le gouvernement pour qu'il adopte enfin une réglementation ! Nous nous sommes battus pour l’interdiction du dioxyde de titane, entrée en vigueur début 2020.
Ajourd’hui, l’ANSES reconnaît que ces substances ne sont pas correctement évaluées. Des années après avoir introduit massivement des substances non évaluées et pour la plupart que l’on sait à peine mesurer, on commence tout juste à savoir où elles se trouvent, comment les caractériser et à réfléchir à des méthodes d’évaluation ! Il aurait fallu faire les choses dans le bon ordre !
Comme Agir pour l’Environnement, l’agence sanitaire recommande de « limiter l’exposition des consommateurs, en évitant les usages superflus de nanomatériaux dans l’alimentation et en favorisant les produits sûrs, dépourvus de nanomatériaux, et équivalents en termes de fonction et d’efficacité ».
C’est pourquoi, il est primordial de continuer à nous battre pour faire la lumière sur toutes ces substances cachées et non évaluées et demander un moratoire tant que leur sécurité n’est pas démontrée.
Aujourd’hui, nous avons besoin de votre soutien pour continuer la campagne visant à obtenir enfin un moratoire sur la présence des nanos dans l'alimentation, les cosmétiques et les médicaments !
|