Notre rapport sur le droit de manifester en France sera publié en septembre. Nous sommes en train d’actualiser le rapport et d’y inclure des informations concernant de potentielles violations des droits humains qui ont eu lieu dans le cadre des manifestations qui se sont déroulées après la levée du confinement, le 11 mai 2020.
Nous souhaitons entrer en contact avec des personnes qui ont été interpellées, mises en garde à vue et, le cas échéant, poursuivies pour groupement en vue de commettre un acte de violence, et/ou outrage à l’encontre des personnes dépositaires de l’autorité publique et/ou organisation d’une manifestation interdite.
Pourquoi ?
En 2019 nous avons entamé une enquête concernant le droit de manifester en France, centrée sur les interpellations et les poursuites pénales des manifestants dans le cadre du mouvement social des Gilets Jaunes. Au regard du nombre de manifestations qui ont eu lieu après le confinement partout en France, nous aimerions comprendre comment les poursuites pénales à l’encontre des manifestants se poursuivent.
Comment ?
Merci d'apporter votre témoignage à l'adresse mail suivante : marco.perolini@amnesty.org
Cette première prise de contact aura pour but de récolter votre témoignage individuel afin de voir s'il peut servir à apporter des éléments d’analyse aux restrictions de la liberté de manifester.
Certains témoignages pourront éventuellement être publiés, avec l'accord des personnes concernées et la possibilité de préserver leur anonymat, dans le rapport qui paraîtra en septembre. Pour vous donner une idée, vous pouvez lire certains témoignages livrés par les manifestants contre le projet de loi « Travail » dans le rapport « Un droit, pas une menace » publié par notre organisation en 2017.
SOURCE / AMNESTY.FR