Depuis novembre 2018 en France, des millions de personnes sont descendues dans la rue pour manifester pacifiquement contre la montée des inégalités sociales et économiques, pour les droits des femmes, le climat ou encore contre la réforme du système de retraite et les violences policières.
Certains ont commis des actes de violence et des dégradations, pour lesquels ils ont été poursuivis en justice. Une minorité. Mais la grande majorité des manifestants est pacifique. Et pour eux, aujourd’hui, participer à un rassemblement, c’est malheureusement s’exposer aux gaz lacrymogènes, aux grenades ou à des tirs de LBD40.
C'est aussi, risquer d’être arrêté arbitrairement, privé de liberté lors de gardes-à-vue traumatisantes, voire faire face à des poursuites pénales sans avoir commis aucun acte violent. C’est ce qui est arrivé à des milliers de manifestants ces dernières années. Sous la présidence d’Emmanuel Macron, le droit de manifester a été attaqué comme jamais dans l'histoire récente. Il s’était pourtant engagé pendant sa campagne à le protéger ! Au lieu de cela, un arsenal de lois répressives et contraires au droit international a été déployé pour restreindre ce droit essentiel.
Rappelons à Emmanuel Macron ses engagements !
SOURCE/ AMNESTY.FR