/image%2F0534439%2F20210126%2Fob_897ebb_manifeste-dia-couverture.jpg)
Si nos idées cheminent, cette année fut surtout un cauchemar : société de croissance sans croissance, restrictions contre toute formes de convivialité pour protéger le travail et le productivisme, explosion des inégalités et du mal-être, le tout avec dérives autoritaires et main-mise du techno-scientisme sur nos vies...
En mai, dans "Tous malades du Covid" nous écrivions
"Bien plus que d’un vaccin et de gestes barrières, c’est d’un nouveau contrat social dont nous avons besoin, basé sur un nouvel imaginaire. Dans les mois qui viennent, il faudra choisir. Soit persévérer dans le productivisme et le consumérisme sans limites, et en contrepartie, accepter de construire, quoi qu’il en coûte, une société de la peur, aseptisée, vulnérable, infantilisée, dépendante de la technique. Ou alors construire des sociétés de la sobriété, de la mesure et de l’acceptation, qui redonnent du sens et des limites ; et ainsi s’ouvrir à des sociétés autonomes et libres de se fixer ses propres règles, conviviales et en capacité de maîtriser les choix techniques, chaleureuses et basées sur l’attention portée à tou•te•s par tous, la confiance et la responsabilité."
Et aussi, pour rappel :
"Non, le Coronavirus n’est pas notre Décroissance" http://www.projet-
"« Sachons sortir des sentiers battus, des idéologies, nous réinventer »" https://www.
"Un spectre hante notre société : celui de la décroissance" http://www.projet- decroissance.net/?p=2690
Décroissance ou barbarie, telle est la question, avec ou sans le Covid,
Un Projet de Décroissance
Vincent Liegey, Christophe Ondet, Thomas Avenel, Anne-Isabelle Veillot et Stéphane Madelaine Co-auteurs d’Un Projet de Décroissance (Utopia, 2013). |