Les premiers jours sur la ZADL’occupation citoyenne de la Zone A Défendre du Triangle de Gonesse a été lancée le 7 février, à l’aube, par une quinzaine de personnes de différents collectifs franciliens, dont le Collectif pour le Triangle de Gonesse. L’histoire de la lutte du CPTG pour la sauvegarde des terres agricoles du Triangle de Gonesse et les motifs du soutien du CPTG à l’ouverture de la ZAD ont été partagés dès les premières minutes de l’action. |
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Les apports de matériaux pour construire des abris ont commencé dès le début de la matinée. Plusieurs dizaines de personnes sont venues en soutien de la ZAD dans la journée. Des informations et explications ont été données aux représentants de la police nationale, à l’extérieur de la ZAD. A la suite d’un dialogue avec des gens du voyage installés sur la parcelle voisine, l’accès à leur point d’eau a été accordé et un branchement électrique a pu être effectué. L’action a été rendue publique par un communiqué de presse, en milieu de matinée. Mediapart et Reporterre étaient sur place dès la mi-journée. La bibliothèque et les toilettes sèches ont été mis en place sur la ZAD dans la matinée. Une Carmacarte a été affichée dans la bibliothèque. Les chantiers participatifs de construction d’abris ont été lancés en début d’après-midi pour permettre aux occupants de se reposer et d’affronter les températures négatives dès la première nuit. A la fin de la journée, deux cars de Police Nationale étaient stationnés à l’entrée du Chemin de la Justice. En début de soirée, la ZAD a été placée sous le feu des projecteurs de la Police Nationale pendant de longues dizaines de minutes. Après un premier article de France Bleu publié à 16h17, plusieurs médias nationaux ont repris l’information dès la fin de la journée du 7 février et un reportage en direct -très bref- a été diffusé dans le 19-20 de France 3 Île-de-France. Bernard Loup a passé les deux premières nuits sur la ZAD. De nombreux membres du CPTG sont venus sur la ZAD et lui ont fourni des matériaux, matériels et ravitaillement. Cependant, la majeure partie des occupant·es et des soutiens vient d’autres collectifs, ou de citoyen·nes engagé·es. La ZAD s’établit grâce à des chantiers participatifs. Le nombre d’occupant.es nocturnes est passé d’une quinzaine à plus de trente. Un « point dodo » est organisé en début de soirée pour que les occupant.es passent la nuit dans les meilleurs conditions possibles. Une boîte aux lettres a été mise en place au nom de Bernard Loup, président de l’association CPTG. Sous la pression du maire de Gonesse, les gens du voyage ont été contraints ne plus laisser accès à leur point d’eau et à leur branchement électrique en milieu de semaine. Dans le courant de la semaine, des représentants de la municipalité de Gonesse sont venus au contact des occupant.es de la ZAD sous de faux prétextes en mentant sur leurs fonctions. Une voiture de police passe tous les matins vers 6h, actionne sa sirène et repart. Lors des Assemblées Générales organisées régulièrement la parole circule entre tous et toutes les occupant.es, en bonne harmonie avec le CPTG. A ce stade, les visiteurs et soutiens des communes voisines sont des citoyen·nes sensibilisé·es à la lutte du CPTG. Les soutiens de Francilien·nes de tous âges affluent. |
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photo Daniel Maunoury
SOURCE/ COLLECTIF CPTG |