
Il y a vraiment deux poids deux mesures entre ces deux affaires. Dans le cas de Clotilde, les autorités françaises demandent la libération devant des accusations
sans fondement, dans le cas de Salah, elles demandaient un procès rapide, puis aujourd'hui la clémence. Alors que les deux dossiers sont aussi vides l'un que l'autre !
De plus la sentence d'un tribunal militaire d'occupation ne peut être qu'illégal et la sentence illégitime. Ajoutons encore que le quai d'Orsay a protesté (à juste
titre) contre l'absence de personnel consulaire au procès de Clotilde. Pas à celui de Salah, le consul-adjoint de Haifa étant resté dehors à l'audience du 26 juillet.
Cette affaire devient en Israël une affaire de politique intérieure, le ministre du parti Shas ayant déclaré qu'il quitterait le gouvernement si Salah Hamouri était
libéré !
Le mouvement de soutien doit donc faire pression sur les autorités françaises pour qu'elles demandent LA LIBERATION de Salah Hamouri, devenu otage de la politique
intérieure de l'état sioniste. Si l'arbitraire règne à Téhéran, il en est de même à Tel-Aviv.
On peut toujours signer la pétition.