Des élus d’ille et Vilaine
ont lancé un appel à tous les maires du département “pour la défense du service public postal et le maintien des bureaux de poste dans les territoires”. Un questionnaire a été adressé aux
municipalités afin de recueillir des témoignages et de solliciter leur adhésion au collectif “Plus Belle La Poste”.
“Il s’agit avant tout d’engager La Poste à assumer ses responsabilités en toute transparence avec les élus et de demander à l’Etat de garantir au groupe postal les moyens d’assumer ses missions. La logique de service public ne doit pas s’effacer devant la logique de gestion”, a écrit aux maires Marie-Thérèse Sauvée, vice-présidente du Conseil général d’Ille et Vilaine et porte-parole du collectif. Alors que le projet de loi sur la transformation du groupe postal en société anonyme doit être examiné à l’automne, le collectif “s’inquiète des menaces qui planent sur le statut du groupe postal et des incertitudes sur sa réorganisation territoriale”, a t-il fait savoir dans un communiqué. Celui-ci s’alarme également de “l’inquiétante perspective d’une privatisation qui risque à terme d’ouvrir les mêmes dérives qu’à France Telecom”.
Lancé officiellement hier à la mairie de Dingé, où 250 personnes dont de nombreux élus avaient manifesté en février dernier pour le maintien du service postal, le collectif regroupe pour l’heure les maires de Dingé, du Minihic sur Rance et Marie-Thérèse Sauvée.
“A Dingé, qui compte 1600 habitants, nous avions jusqu’en 2005 un bureau de plein exercice, témoigne Michel Mesgouez, adjoint au maire. Au fil du temps ses services se sont amenuisés. Il n’est plus ouvert que le matin, y compris le samedi et il est encore question de réduire les horaires pour les rendre totalement illisibles pour les usagers”.
Si la Poste a tendance à se désengager des services offerts dans les petites communes, l’inquiétude est d’autant plus vive que ce désengagement se généraliserait à des municipalités de plus en plus importantes.
“Des communes de 3000 à 4000 habitants sont aujourd’hui menacés par la disparition des services de la Poste, souligne Michel Mesgouez. C’est le cas par exemple de Tinténiac, un chef lieu de canton de 3500 habitants”.
“Il s’agit avant tout d’engager La Poste à assumer ses responsabilités en toute transparence avec les élus et de demander à l’Etat de garantir au groupe postal les moyens d’assumer ses missions. La logique de service public ne doit pas s’effacer devant la logique de gestion”, a écrit aux maires Marie-Thérèse Sauvée, vice-présidente du Conseil général d’Ille et Vilaine et porte-parole du collectif. Alors que le projet de loi sur la transformation du groupe postal en société anonyme doit être examiné à l’automne, le collectif “s’inquiète des menaces qui planent sur le statut du groupe postal et des incertitudes sur sa réorganisation territoriale”, a t-il fait savoir dans un communiqué. Celui-ci s’alarme également de “l’inquiétante perspective d’une privatisation qui risque à terme d’ouvrir les mêmes dérives qu’à France Telecom”.
Lancé officiellement hier à la mairie de Dingé, où 250 personnes dont de nombreux élus avaient manifesté en février dernier pour le maintien du service postal, le collectif regroupe pour l’heure les maires de Dingé, du Minihic sur Rance et Marie-Thérèse Sauvée.
“A Dingé, qui compte 1600 habitants, nous avions jusqu’en 2005 un bureau de plein exercice, témoigne Michel Mesgouez, adjoint au maire. Au fil du temps ses services se sont amenuisés. Il n’est plus ouvert que le matin, y compris le samedi et il est encore question de réduire les horaires pour les rendre totalement illisibles pour les usagers”.
Si la Poste a tendance à se désengager des services offerts dans les petites communes, l’inquiétude est d’autant plus vive que ce désengagement se généraliserait à des municipalités de plus en plus importantes.
“Des communes de 3000 à 4000 habitants sont aujourd’hui menacés par la disparition des services de la Poste, souligne Michel Mesgouez. C’est le cas par exemple de Tinténiac, un chef lieu de canton de 3500 habitants”.