COMMUNIQUE RESF :
Préfecture de Police de Paris : l’escalade de la peur, jusqu’où ?
Mardi 22 septembre, quatre parents sans papiers étaient raflés sur leur lieu de travail par la Préfecture de Police, avec la complicité d’un inspecteur de l’URSSAF : deux d’entre eux sont sortis à l’issue de leur garde à vue, deux sont depuis en rétention. Il s’agit de M. et Mme Zhuang, ils vivent et travaillent en France depuis 9 ans pour l’un, 8 ans pour l’autre. Depuis une semaine, leur fille de 19 ans, Bingxue souffre cruellement de l’absence de ses deux parents, qui n’ont d’autre tort que de travailler pour vivre et faire vivre leur famille. Elle vit dans l’angoisse de les savoir si proche de l’expulsion.
Lundi 28 septembre entre 20h00 et 21h00, trois mères de familles étaient raflées sur leur lieu de travail par la Préfecture de Police. Ces trois mères sont actuellement en garde à vue à la Préfecture de Police.
Sophie a 6 ans, Luc a bientôt 7 ans, Louis a 5 ans et Guangdu a 18 ans. Ces trois jeunes enfants nés en France et cet adolescent vivent aujourd’hui la terreur que vivent tous les enfants qui sont sur le point de perdre leurs parents.
Depuis le début du mois de septembre, 11 lycéens, qui faisaient leur première demande de régularisation, ont reçu de la Préfecture de Police une obligation à quitter le territoire (OQTF), alors qu’ils viennent d’effectuer leur rentrée scolaire.
Le Réseau Éducation Sans Frontières demande à M. Michel Gaudin, Préfet de Police de Paris, de cesser d’entretenir la terreur dans la ville dont, pourtant, il est le garant de la sécurité.