Hier après-midi, c'est près de 300 000
manifestants à Rome, dans les rues, pour la liberté de la presse menacée par Berlusconi. La goutte d’eau, c'était les poursuites intentées par Il Cavaliere
contre deux journaux de gauche, La Repubblica et L’Unita. Deux journaux à qui le Premier ministre italien réclame trois millions d’euros, pour avoir publié des reportages sur ses frasques
sexuelles.
Où en est la liberté de la presse en Italie ? Au plus mal, répondent les organisations qui la défendent. La faute à la toute-puissance de Silvio Berlusconi... qui détient directement trois des sept chaînes de télévision privée, et contrôle de facto les trois chaînes publiques. Il possède également un quotidien, un hebdomadaire, ainsi que la principale maison d’édition italienne. Ce qui est sans précédent dans l'histoire du pays.
Cette situation malsaine de contrôle des médias, a fait descendre les Italiens en masse dans la rue. 300.000 personnes ont manifesté à Rome, selon les organisateurs. 100.000 selon la préfecture. “En dépit de l’existence de nombreux journaux, d’internet et des chaînes de télévision, cela ne veut pas dire que la liberté existe. La liberté n’existe pas si un journaliste ne peut écrire ce qu’il pense” expliquait ainsi une manifestante. Si partout dans le monde, des démocraties aux dictatures, les médias sont un terrible enjeu, en Italie la situation frôle la caricature.
Où en est la liberté de la presse en Italie ? Au plus mal, répondent les organisations qui la défendent. La faute à la toute-puissance de Silvio Berlusconi... qui détient directement trois des sept chaînes de télévision privée, et contrôle de facto les trois chaînes publiques. Il possède également un quotidien, un hebdomadaire, ainsi que la principale maison d’édition italienne. Ce qui est sans précédent dans l'histoire du pays.
Cette situation malsaine de contrôle des médias, a fait descendre les Italiens en masse dans la rue. 300.000 personnes ont manifesté à Rome, selon les organisateurs. 100.000 selon la préfecture. “En dépit de l’existence de nombreux journaux, d’internet et des chaînes de télévision, cela ne veut pas dire que la liberté existe. La liberté n’existe pas si un journaliste ne peut écrire ce qu’il pense” expliquait ainsi une manifestante. Si partout dans le monde, des démocraties aux dictatures, les médias sont un terrible enjeu, en Italie la situation frôle la caricature.
Depuis plusieurs mois, des rédacteurs en chef sont virés, des journalistes licenciés. Certains viennent d'ailleurs de se regrouper afin de lancer un nouveau
quotidien IL FATTO QUOTIDIANO.