C'est dans le cadre du
Grenelle des ondes qui reprenait hier, que l' Agence de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) rendait son rapport sur la possible dangerosité des ondes.
Deux ans de travail, des dizaines de sujets abordés (portables, wifi, antennes, radars, radios ou encore tv), 3500 études scientifiques examinées par des experts,
bref un bon pavé de 465 pages.
Tout cela pour arriver à une conclusion : Un manque de recherches poussées pour conclure dans un sens ou l'autre ! Tout le monde est d'accord pour dire que les
radiofréquences ont des effets indéniables sur le fonctionnement des cellules.
L'Afsset résume cela par :
"On a des signaux sanitaires mais pas de preuves suffisantes". Donc le risque n'est pas exclu !
Le rapport préconise donc un "usage modéré" des technologies sans fil et appelle à la réduction des expositions. Ensuite une demande aux opérateurs de mutualiser
leurs antennes.
Priartem et Agir pour l'environnement, associés aux travaux comme observateurs, saluent la "double rupture" de ce rapport :
"La reconnaissance du risque et l'affirmation claire qu'il faut baisser les seuils d'exposition."
"Robin des toits" est plus réservé sur le rapport, rappelons quelques revendications de l'association :
-Un seuil d'exposition du public aux hyper-fréquences pulsées à 0, 6 V/m maxi, indépassable.
-Téléphone portable interdit à la vent pour les enfants de moins de 14 ans.
-Tous accès à internet ADSL réalisés en connexion filaire ou fibre optique.
-Affiche clair du DAS dans les points de vente de téléphones portables (Débit d'absorption spécifique), en français, le degré d'absorption biologique des
ondes.