Une quarantaine de maires du sud-Finistère
demandent au président de la République, via un courrier, la levée du secret défense dans l'affaire du naufrage du chalutier Bugaled Breizh en 2004, dans une zone où se déroulaient des exercices
navals de l'Otan.
«Nous demandons la levée du secret défense pour que la justice puisse accéder à des documents militaires», a expliqué, Joël Piété, le maire non inscrit de Loctudy, port où était immatriculé le Bugaled. Il demande aussi une audience des familles par Nicolas Sarkozy. Il a été signé par quarante élus et par le président de l'association des maires du Finistère au nom de tous les élus du département.
Dans le même temps, le groupement des associations de commerçants de Cornouaille (Finistère sud) a fait tirer quelque 7 000 affiches «Bugaled Breizh, on nous doit la vérité» en soutien aux familles. A voir ci-dessus.
L'enquête a révélé l'implication «hautement probable» d'un sous-marin de type SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) dans le naufrage du chalutier. Mais le juge d'instruction de Quimper a refusé de poursuivre ses investigations, estimant que celles-ci sont «sans espoir» d'aboutir du fait notamment du secret militaire. Les parties civiles ont fait appel devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Rennes, qui rendra sa décision le 27 novembre.
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh avait coulé en quelques minutes provoquant la mort de ses cinq marins, au large des côtes anglaises dans une zone où se déroulaient des exercices impliquant notamment des sous-marins appartenant à des pays de l'OTAN.
«Nous demandons la levée du secret défense pour que la justice puisse accéder à des documents militaires», a expliqué, Joël Piété, le maire non inscrit de Loctudy, port où était immatriculé le Bugaled. Il demande aussi une audience des familles par Nicolas Sarkozy. Il a été signé par quarante élus et par le président de l'association des maires du Finistère au nom de tous les élus du département.
Dans le même temps, le groupement des associations de commerçants de Cornouaille (Finistère sud) a fait tirer quelque 7 000 affiches «Bugaled Breizh, on nous doit la vérité» en soutien aux familles. A voir ci-dessus.
L'enquête a révélé l'implication «hautement probable» d'un sous-marin de type SNA (sous-marin nucléaire d'attaque) dans le naufrage du chalutier. Mais le juge d'instruction de Quimper a refusé de poursuivre ses investigations, estimant que celles-ci sont «sans espoir» d'aboutir du fait notamment du secret militaire. Les parties civiles ont fait appel devant la chambre d'instruction de la cour d'appel de Rennes, qui rendra sa décision le 27 novembre.
Le 15 janvier 2004, le chalutier Bugaled Breizh avait coulé en quelques minutes provoquant la mort de ses cinq marins, au large des côtes anglaises dans une zone où se déroulaient des exercices impliquant notamment des sous-marins appartenant à des pays de l'OTAN.
Cette affaire qui dure depuis maintenant près de six ans est insupportable. D'abord pour la mémoire des disparus en mer, pour leurs familles et leurs proches, mais
aussi pour tous les habitants du Finistère, et de la Bretagne en général et tout le monde de la pêche.
Et on peut aussi y ajouter, insupportable pour tous ceux qui s'insurgent contre le secret défense qui permet à toutes les armées, françaises ou non, de se planquer
et de n'avoir pas à répondre de leurs actes parfois délictueux.