Les salariés de Chaffoteaux et
Maury près de Saint-Brieuc ont sorti jeudi de leur usine un millier de chauffe-eau, afin de négocier de meilleures conditions de départ dans le cadre du plan social qui prévoit 207
licenciements sur 250 salariés.
"Nous avons sorti de l'usine une partie du stock. S'ils veulent le récupérer il va falloir qu'ils lâchent" avant le CCE du 3 novembre, a précisé Chantal Jouan de
la CGT.
Le stock total, "plusieurs dizaines de milliers d'appareils" selon les syndicats, est estimé à quelque 11 millions d'euros. Afin d'éviter vols ou dégradations, les pièces seront "ramassées" le soir et "ressorties" le lendemain matin, a-t-elle précisé. "C'est fini d'être gentils, on en a marre d'être pris pour des imbéciles". Depuis l'annonce du PSE début juillet, les salariés de l'entreprise de Ploufragan (Côtes d'Armor), qui occupent l'usine depuis la mi-juin, se sont singularisés par des actions vraiment originales, comme la vente d'un calendrier où une quinzaine d'entre eux posaient nus, l'édition de cartes postales, l'enregistrement d'une chanson ou encore celui d'un DVD.
Le stock total, "plusieurs dizaines de milliers d'appareils" selon les syndicats, est estimé à quelque 11 millions d'euros. Afin d'éviter vols ou dégradations, les pièces seront "ramassées" le soir et "ressorties" le lendemain matin, a-t-elle précisé. "C'est fini d'être gentils, on en a marre d'être pris pour des imbéciles". Depuis l'annonce du PSE début juillet, les salariés de l'entreprise de Ploufragan (Côtes d'Armor), qui occupent l'usine depuis la mi-juin, se sont singularisés par des actions vraiment originales, comme la vente d'un calendrier où une quinzaine d'entre eux posaient nus, l'édition de cartes postales, l'enregistrement d'une chanson ou encore celui d'un DVD.
Les 5.000 calendriers édités sont déjà épuisés.
Le 12 octobre, plus d'une centaine de salariés avaient manifesté à Saint-Denis, près de Paris, en marge d'un comité central d'entreprise. Selon la direction, le
plan prévoit le versement d'indemnités de licenciement supplémentaires correspondant à une augmentation de 60% par rapport aux dispositions légales, 63 possibilités de reclassement. Mais les
syndicats réclament des primes plus substantielles, un congé de reclassement pour deux ans et le maintien du salaire tant qu'un emploi équivalent n'a pas été trouvé par les ex-salariés. "On en
est au minimum pour les primes", a commenté Mme Jouan, rappelant le montant de 100.000 euros réclamé pour chaque salarié.