COMMUNIQUE FO /
Quand les banques braquent les finances publiques
Alors que plusieurs collectivités territoriales tentent de faire annuler les emprunts « toxiques » dont elles sont victimes en assignant les banques responsables de cette situation, la réponse du gouvernement se limite à l’annonce d’une charte de bonne conduite entre établissements bancaires et collectivités.
Ces emprunts toxiques sont évalués à 10 milliards d’euros sur la totalité des emprunts des collectivités locales.
Dans le même temps, l’Etat va perdre entre 12 et 20 milliards d’euros à l’occasion du remboursement « à minima » par les banques des aides publiques consenties en 2008. Et quand l’Assemblée Nationale vote une taxe additionnelle sur les bénéfices des banques, le gouvernement fait revoter afin d’enterrer cet amendement au projet de loi de finances 2010.
Pour la CGT-Force Ouvrière, ces nouvelles dérives reposent la question du rôle des banques ainsi que celle de leur régulation par la puissance publique.
Après avoir sauvé le système financier à coup de milliards d’argent public, le manque à gagner sur le budget de l’Etat lors des remboursements et cette menace de toxicité sur les budgets publics locaux montrent que le sauvetage bancaire sans contrepartie ni régulation publique conduit à des prises de risques toujours plus importantes car incontrôlées.
Il n’est pas acceptable d’apporter des garanties illimitées à des banques qui se livrent ensuite à des paris dangereux sur le dos des finances publiques (et donc des impôts consentis par les citoyens, eux-mêmes potentielles victimes de promesses et de conseils bancaires à risque).
La CGT-Force Ouvrière réclame un renforcement du cadre réglementaire du système et des établissements financiers afin que ceux-ci retrouvent leur rôle premier de financement de l’activité économique au lieu de se contenter de jouer sur les marchés et qu’ils se mettent en situation de gérer, de prévenir et de contrôler le risque plutôt que de le générer.
Alors que plusieurs collectivités territoriales tentent de faire annuler les emprunts « toxiques » dont elles sont victimes en assignant les banques responsables de cette situation, la réponse du gouvernement se limite à l’annonce d’une charte de bonne conduite entre établissements bancaires et collectivités.
Ces emprunts toxiques sont évalués à 10 milliards d’euros sur la totalité des emprunts des collectivités locales.
Dans le même temps, l’Etat va perdre entre 12 et 20 milliards d’euros à l’occasion du remboursement « à minima » par les banques des aides publiques consenties en 2008. Et quand l’Assemblée Nationale vote une taxe additionnelle sur les bénéfices des banques, le gouvernement fait revoter afin d’enterrer cet amendement au projet de loi de finances 2010.
Pour la CGT-Force Ouvrière, ces nouvelles dérives reposent la question du rôle des banques ainsi que celle de leur régulation par la puissance publique.
Après avoir sauvé le système financier à coup de milliards d’argent public, le manque à gagner sur le budget de l’Etat lors des remboursements et cette menace de toxicité sur les budgets publics locaux montrent que le sauvetage bancaire sans contrepartie ni régulation publique conduit à des prises de risques toujours plus importantes car incontrôlées.
Il n’est pas acceptable d’apporter des garanties illimitées à des banques qui se livrent ensuite à des paris dangereux sur le dos des finances publiques (et donc des impôts consentis par les citoyens, eux-mêmes potentielles victimes de promesses et de conseils bancaires à risque).
La CGT-Force Ouvrière réclame un renforcement du cadre réglementaire du système et des établissements financiers afin que ceux-ci retrouvent leur rôle premier de financement de l’activité économique au lieu de se contenter de jouer sur les marchés et qu’ils se mettent en situation de gérer, de prévenir et de contrôler le risque plutôt que de le générer.