W.Engdahl est un économiste, journaliste d’investigation indépendant, auteur de plusieurs livres : « Pétrole, une guerre d’un siècle » Depuis plus de trente ans, il travaille sur les questions politiques, économiques, géopolitiques, énergétiques, agricoles, sur l’OMC, et le FMI.
Il nous a appris le 31 juillet dernier que la secrétaire d’état US à la santé, Kathleen Sebelius a signé, discrètement en juin 2009, un décret conférant une totale immunité aux fabricants de vaccins contre la grippe H1N1 en cas de poursuite judiciaires.
C’est un fonds public d’urgence sanitaire qui prendra en charge les éventuelles contreparties financières.
Le docteur David Salisbury, directeur du « SAGE » (comité consultatif mondial sur la sécurité vaccinale à l’OMS) est aussi responsable du groupe de vaccination et des maladies infectieuses au Ministère de la Santé du gouvernement britannique.
C’est sur sa recommandation que l’OMS a déclaré que le H1N1 était au stade de la pandémie.
Il avait été sévèrement critiqué dans les années 80 pour avoir mené une campagne massive de vaccination des enfants avec le vaccin ROR (rougeole oreillons rubéole).
Ce vaccin a été retiré du marché japonais après que des effets secondaires aient été constatés chez de nombreux enfants vaccinés.
En Suède, le vaccin ROR (fabriqué par GlaxoSmithKline) fut aussi retiré de la circulation lorsque des scientifiques constatèrent qu’il y avait un lien entre ce vaccin et la maladie de Crohn.
Aujourd’hui, c’est le même docteur Salisbury qui a promu l’usage du vaccin, non testé, H1N1, lequel est également produit par le même laboratoire (GSK).
Selon les données de l’OMS, la virulence de la grippe A est très légèrement supérieure à celle de la grippe saisonnière.
Un an avant que le premier cas de la prétendue grippe porcine ne soit décelé, les laboratoires Baxter avaient déposé un brevet pour le H1N1, ainsi que pour d’autres à venir.
Si le virus mutait dans une forme plus dangereuse, les vaccins que des milliers de français se font inoculer actuellement seraient totalement inefficaces, et peut-être dangereux, puisqu’il faut rappeler qu’ils n’ont pas été testés.
OMS a décidé de supprimer les tests qui de toute façon ne permettent pas de déterminer scientifiquement qui est atteint du H1N1 et qui ne l’est pas.
Que Bachelot veuille placer à tout prix ces 100 millions de doses achetées à prix d’or ne justifie pas tout. Elle a fait valoir les 92 décès en France (au 3 décembre) dus au H1N1, lien en oubliant de préciser que la grippe classique tue chaque année 7000 personnes en France.
En cas de pépin, les labos sont tranquilles : Aucun risque de poursuite.
Circulez il n'y a rien à voir...