En solidarité avec le site "La tête au Carhaix", nous publions ci-dessous leur article expliquant le harcèlement d'un dénommé Luc Brami, restructureur bien connu des salariés, et qui maintenant tente de faire la loi sur le web. De telles pratiques sont consternantes.
Et pour faire plaisir à cet individu, on va faire un peu de pub à ce site qui gagne à être connu :
Pour le découvrir, c'est ICI
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Allons bon, voila t’y pas qu’un zouave veux faire le ménage sur la toile et faut que ça tombe sur la tête au Carhaix. Le but du "jeu" : faire supprimer un article
vieux de près de deux ans.
Celui qui veut ainsi nettoyer la toile est hélas très bien connu des salariés puisqu’il s’est fait connaître en restructurant à la hache, successivement
STMicroélectronics, Wagon Automotive et la SBFM (là il s’est un peu ébrèché les crocs quand mêmes !) veut m’imposer de supprimer sur mon blog, l’article que lui avait consacré l’humanité.fr et que j’avais reproduit sous le joli et évocateur titre : Profession : NETTOYEUR. Luc Brami un destructeur d'emplois sans états d'âmes !
Voila ce qu’écrivait Luc Brami le 18 février au service juridique de Over Blog qui est mon hébergeur « Par mail en date du 16/02/11, je vous
ai signalé un abus concernant la page suivante www.latetocarhaix.org/article-30570859.html d'un blog que vous référencez/
hébergez. Deux jours plus tard je constate que rien n'a été fait, ni qu'aucune réponse ne m'a été faite à ce sujet. A toutes fins utiles, je vous indique que l'article en cause nuit à ma
réputation, et contient des faits mensongers.
Je vous remercie d'accuser réception de mon message et de faire supprimer cette page ainsi que son référencement. »
Bon le ton est donné, c’est clair, c’est frais, en somme c’est à l’image du personnage. Là ou le bonhomme a un problème avec la logique c’est lorsqu’il prétend
que l’article nuit à sa réputation. En effet, Luc Brami n’a besoin de personne pour nuire à sa réputation. Il le fait très bien lui-même, c’est même pour ça qu’il est recruté par les
actionnaires qui veulent virer leurs salariés au moindre coût. Vouloir faire passer un article pour le symptôme alors qu’il n’en est que l’expression n’est pas très honnête.
On remarquera que la méthode est assez vicieuse. Plutôt que de s’adresser à moi directement, le sieur Brami a plus inélégamment préféré essayer de faire supprimer
la page qui le dérange en intervenant directement auprès du service juridique de Over-Blog en écrivant « Comme vous le comprendrez aisément, je ne pense pas réaliste, vu la
nature du site, de me lancer en direct dans un débat avec son éditeur, et que votre intermédiation est par conséquent nécessaire. »… moi qui croyait lui faire plaisir en
copiant l’article de l’humanité.fr, me serais je trompé ?
Qu’arrive t’il donc à monsieur Brami ? L’article est en ligne sur le site de l’huma depuis le 16 avril 2009 et sur mon blog depuis le 23 avril de la même
année. Qu’est qui motive ce soudain intérêt de monsieur Brami pour un blog somme toute confidentiel ? Brami est il intervenu auprès du site l’humanité.fr ? Autant de questions
auxquelles je n’ai pas de réponses.
En tout cas une chose est sûre : le killer Brami peut bramer, ce n’est pas en me menaçant (même par la bande) qu’il obtiendra satisfaction. L’article est en
ligne, il le restera.
Le jour où monsieur Brami cessera de pratiquer le métier de mercenaire au service du patronat, le jour où il présentera ses excuses sincères et publiques aux
salariés dont il a bousillé la vie et qu’il aura réparé les dommages causés, je pourrai envisagé de supprimer cet article. Brami le sait les barricades n’ont que deux cotés, il a choisi le
mauvais. Ces pleurnicheries n’y changeront rien.
Et voilà comment à faire le malin, Brami ressuscite un article vieux de deux ans… c’est ballot !
Carland