Depuis le mois d'avril dernier et le placement en liquidation judiciaire de la société Maille Atlantique, installée à Rohan, quatre salariés de cette
entreprise qui en comptait alors 15, avaient présenté un dossier de reprise.
Le tribunal de commerce d'Angoulême a balayé leurs rêves d'entrepreneurs. Il a en effet estimé que «que les offres formulées ne peuvent pas être retenues, compte
tenu de leur faiblesse». En conséquence, il ordonne «la vente aux enchères publiques des biens meubles d'exploitation et des stocks figurant à l'inventaire».
Mais Delphine, Gaëlle, Christophe et Christian, qui affichent tous entre 15 et 30 années d'ancienneté dans l'entreprise, n'entendent pas baisser pavillon. D'abord, ils vont faire appel du jugement. Ils souhaitent ensuite alerter les politiques et les représentants du monde économique pour les mobiliser. D'ores-et-déjà, les candidats à la reprise ont décidé d'augmenter de 50% leur offre de rachat qui va désormais s'établir à 15.000 EUR. «C'est effectivement moins que la valeur des actifs, estimés à 35.000 EUR, reconnaissent les ex-salariés. La vente aux enchères permettra peut-être de récupérer quelques milliers d'euros supplémentaires pour le paiement des créanciers. Mais les neuf demandeurs d'emploi que nous prévoyons d'embaucher coûtent aujourd'hui beaucoup plus cher à la société». Surtout, à une époque où le chômage apparaît comme la préoccupation majeure des Français, ils s'étonnent que «le maintient de neuf emplois n'ait absolument pas été pris en compte».
Mais Delphine, Gaëlle, Christophe et Christian, qui affichent tous entre 15 et 30 années d'ancienneté dans l'entreprise, n'entendent pas baisser pavillon. D'abord, ils vont faire appel du jugement. Ils souhaitent ensuite alerter les politiques et les représentants du monde économique pour les mobiliser. D'ores-et-déjà, les candidats à la reprise ont décidé d'augmenter de 50% leur offre de rachat qui va désormais s'établir à 15.000 EUR. «C'est effectivement moins que la valeur des actifs, estimés à 35.000 EUR, reconnaissent les ex-salariés. La vente aux enchères permettra peut-être de récupérer quelques milliers d'euros supplémentaires pour le paiement des créanciers. Mais les neuf demandeurs d'emploi que nous prévoyons d'embaucher coûtent aujourd'hui beaucoup plus cher à la société». Surtout, à une époque où le chômage apparaît comme la préoccupation majeure des Français, ils s'étonnent que «le maintient de neuf emplois n'ait absolument pas été pris en compte».
Du côté de la Communauté de communes, propriétaire des bâtiments depuis 2004, l'incompréhension est perceptible. «Le textile a beau être un secteur économique
difficile, les repreneurs ont de l'expérience et nous avons soutenu leur projet, explique René Jégat, Vice-président de Pontivy Communauté. Nous allons d'ailleurs continuer de le faire, en
espérant que le jugement en appel leur sera favorable».