Situation périlleuse à la
centrale du Tricastin : "Sortir du nucléaire" veut la publication de la date et de l’heure de l’intervention d’EDF sur la barre de combustible "suspendue"
Les riverains doivent pouvoir décider s’ils veulent rester ou non à proximité de la centrale lors de la tentative risquée d’EDF
Depuis le 5 novembre, suite à l’ouverture de la cuve du réacteur n°2 de la centrale du Tricastin (Drôme), une barre de combustible nucléaire est "accrochée" au couvercle de cette cuve et reste depuis suspendue au dessus des 156 autres barres. Cette situation, totalement anormale, est porteuse de dangers importants qui seront démultipliés lorsque EDF va tenter de récupérer cette barre.
Il est donc absolument nécessaire que la date et l’heure de cette intervention soit rendues publiques afin que les riverains puissent décider s’ils veulent rester ou non à proximité de la centrale lors de la tentative d’EDF, tentative dont personne ne sait comment elle se finira.
Certes, l’hypothèse d’un accident avec relâchement de radioactivité n’est pas certaine, mais elle est hélas très possible, comme le reconnaît d’ailleurs l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui dépend de l’Etat : "Dans l’hypothèse de la chute de l’assemblages de combustible entraînant sa rupture complète"(...) les conséquences radiologiques à l’extérieur du site seraient extrêmement faibles". Il est donc certain qu’un relâchement radioactif peut avoir lieu à l’extérieur du site... mais rien ne nous prouve qu’il serait vraiment "extrêmement faible" !
Des événements de ce type se sont déjà produits en 1999 à la centrale nucléaire de Nogent (Aube), fin 2008 déjà à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), et en août 2009 à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), et se sont par chance bien terminés. Mais la chance ne sera pas forcément toujours au rendez-vous.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à exiger d’EDF, de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et des autorités françaises la publication du jour et de l’heure de la tentative par EDF de récupération des deux barres de combustible. Il faut d’ailleurs rappeler que les pastilles d’iode, parfois distribuées par les autorités en cas d’accident nucléaire, ne protègent que de l’iode radioactif mais pas des autres produits radioactifs dégagés par un accident nucléaire.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle la gravité des risques imposés par l’industrie nucléaire, et la nécessité de mettre au plus vite fin aux activités de cette industrie avant que l’irréparable ne se produise
Les riverains doivent pouvoir décider s’ils veulent rester ou non à proximité de la centrale lors de la tentative risquée d’EDF
Depuis le 5 novembre, suite à l’ouverture de la cuve du réacteur n°2 de la centrale du Tricastin (Drôme), une barre de combustible nucléaire est "accrochée" au couvercle de cette cuve et reste depuis suspendue au dessus des 156 autres barres. Cette situation, totalement anormale, est porteuse de dangers importants qui seront démultipliés lorsque EDF va tenter de récupérer cette barre.
Il est donc absolument nécessaire que la date et l’heure de cette intervention soit rendues publiques afin que les riverains puissent décider s’ils veulent rester ou non à proximité de la centrale lors de la tentative d’EDF, tentative dont personne ne sait comment elle se finira.
Certes, l’hypothèse d’un accident avec relâchement de radioactivité n’est pas certaine, mais elle est hélas très possible, comme le reconnaît d’ailleurs l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui dépend de l’Etat : "Dans l’hypothèse de la chute de l’assemblages de combustible entraînant sa rupture complète"(...) les conséquences radiologiques à l’extérieur du site seraient extrêmement faibles". Il est donc certain qu’un relâchement radioactif peut avoir lieu à l’extérieur du site... mais rien ne nous prouve qu’il serait vraiment "extrêmement faible" !
Des événements de ce type se sont déjà produits en 1999 à la centrale nucléaire de Nogent (Aube), fin 2008 déjà à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), et en août 2009 à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), et se sont par chance bien terminés. Mais la chance ne sera pas forcément toujours au rendez-vous.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle les citoyens à exiger d’EDF, de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et des autorités françaises la publication du jour et de l’heure de la tentative par EDF de récupération des deux barres de combustible. Il faut d’ailleurs rappeler que les pastilles d’iode, parfois distribuées par les autorités en cas d’accident nucléaire, ne protègent que de l’iode radioactif mais pas des autres produits radioactifs dégagés par un accident nucléaire.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle la gravité des risques imposés par l’industrie nucléaire, et la nécessité de mettre au plus vite fin aux activités de cette industrie avant que l’irréparable ne se produise