Le programme EPR doit être abandonné et un plan de sortie du nucléaire doit être lancé
Le Réseau "Sortir du nucléaire" annonçait le 26 novembre dernier que la visite de M Fillon (Premier ministre), Mme Lagarde (Ministre de l’économie), M Proglio (PDG d’EDF) et Mme Lauvergeon (PDG d’Areva) sur le chantier en déroute du réacteur EPR de Flamanville était un véritable aveu de l’échec total du programme EPR.
Cet échec est une nouvelle fois confirmé par les révélations sur le retard de plus deux ans annoncé pour le chantier EPR de Flamanville, avec les surcoûts que l’on peut déjà imaginer et qui vont se compter en milliards d’euros. Comme nous l’avons annoncé à de nombreuses reprises, le chantier EPR de Flamanville suit la même voie que celui de Finlande qui compte au moins 3 ans de retard et 3 milliards d’euros de surcoût.
Ce désastre industriel et financier s’ajoute au verdict des autorités d’Abou Dhabi qui ont écarté l’EPR du "contrat du siécle". Malgré un incroyable déploiement d’efforts et de contreparties proposées par la diplomatie française, et en particulier par M Sarkozy, l’EPR s’avère trop mauvais et trop cher pour être sélectionné.
Les autorités françaises doivent reconnaître que le programme EPR est un grave échec et doivent le stopper immédiatement, y compris le chantier EPR de Flamanville. De même, les finlandais seraient bien inspirés de ne pas mettre en service l’EPR en chantier depuis 2005 et qui accumule les plus graves déconvenues, malfaçons, retards, surcoûts.
Présenté comme le "fleuron" de l’industrie nucléaire française, le réacteur EPR est un des plus grands "flops" industriels de l’Histoire. Le seul EPR vendu à ce jour, à la Finlande, va coûter plus de 3 milliards d’euros... à la France. Un autre EPR est peut-être en construction en Chine, mais il n’est pas impossible que ce chantier (à peine commencé) soit abandonné. C’est en tout cas ce qu’il faut espérer pour ne pas avoir à débourser à nouveau des milliards.
Bien qu’il soit désormais improbable que d’autres pays achètent des EPR, il faut noter en effet que, comme en Finlande, l’exportation de réacteurs EPR coûterait beaucoup d’argent à la France au lieu de lui en rapporter. Heureusement, l’EPR n’obtiendra vraisemblablement pas l’autorisation d’être construit en Grande-Bretagne et aux USA (où le processus de certification court jusqu’en février 2012).
Le programme EPR est un véritable désastre industriel et financier, il doit être immédiatement abandonné et laisser place à des programmes d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables. De fait, considérant la dégradation irréversible de l’état des réacteurs actuellement en service, c’est un plan de sortie du nucléaire qui doit être immédiatement lancé en France et mis en oeuvre le plus rapidement possible, avant qu’une catastrophe nucléaire ne se produise.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a justement publié des scénarios de sortie du nucléaire en 5 ou 10 ans : http://www.sortirdunucleaire.org/si...
Le Réseau "Sortir du nucléaire" annonçait le 26 novembre dernier que la visite de M Fillon (Premier ministre), Mme Lagarde (Ministre de l’économie), M Proglio (PDG d’EDF) et Mme Lauvergeon (PDG d’Areva) sur le chantier en déroute du réacteur EPR de Flamanville était un véritable aveu de l’échec total du programme EPR.
Cet échec est une nouvelle fois confirmé par les révélations sur le retard de plus deux ans annoncé pour le chantier EPR de Flamanville, avec les surcoûts que l’on peut déjà imaginer et qui vont se compter en milliards d’euros. Comme nous l’avons annoncé à de nombreuses reprises, le chantier EPR de Flamanville suit la même voie que celui de Finlande qui compte au moins 3 ans de retard et 3 milliards d’euros de surcoût.
Ce désastre industriel et financier s’ajoute au verdict des autorités d’Abou Dhabi qui ont écarté l’EPR du "contrat du siécle". Malgré un incroyable déploiement d’efforts et de contreparties proposées par la diplomatie française, et en particulier par M Sarkozy, l’EPR s’avère trop mauvais et trop cher pour être sélectionné.
Les autorités françaises doivent reconnaître que le programme EPR est un grave échec et doivent le stopper immédiatement, y compris le chantier EPR de Flamanville. De même, les finlandais seraient bien inspirés de ne pas mettre en service l’EPR en chantier depuis 2005 et qui accumule les plus graves déconvenues, malfaçons, retards, surcoûts.
Présenté comme le "fleuron" de l’industrie nucléaire française, le réacteur EPR est un des plus grands "flops" industriels de l’Histoire. Le seul EPR vendu à ce jour, à la Finlande, va coûter plus de 3 milliards d’euros... à la France. Un autre EPR est peut-être en construction en Chine, mais il n’est pas impossible que ce chantier (à peine commencé) soit abandonné. C’est en tout cas ce qu’il faut espérer pour ne pas avoir à débourser à nouveau des milliards.
Bien qu’il soit désormais improbable que d’autres pays achètent des EPR, il faut noter en effet que, comme en Finlande, l’exportation de réacteurs EPR coûterait beaucoup d’argent à la France au lieu de lui en rapporter. Heureusement, l’EPR n’obtiendra vraisemblablement pas l’autorisation d’être construit en Grande-Bretagne et aux USA (où le processus de certification court jusqu’en février 2012).
Le programme EPR est un véritable désastre industriel et financier, il doit être immédiatement abandonné et laisser place à des programmes d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables. De fait, considérant la dégradation irréversible de l’état des réacteurs actuellement en service, c’est un plan de sortie du nucléaire qui doit être immédiatement lancé en France et mis en oeuvre le plus rapidement possible, avant qu’une catastrophe nucléaire ne se produise.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a justement publié des scénarios de sortie du nucléaire en 5 ou 10 ans : http://www.sortirdunucleaire.org/si...