Produit en Bretagne, l’escroquerie continue à se dévoiler
de : L'institutrice de Quimperlé
En décembre 2009, nous présentions ici http://anars56.over-blog.org/article-produit-en-bretagne-arnaques-et-marketing-40328183.html le label "Produit en Bretagne" sous un regard différent des médias classiques qui en sont les chantres (idéologie commune et recettes publicitaires obligent !). Pour mieux appâter le consommateur et la consommatrice, Produit en Bretagne mène sa communication sur la défense de l’emploi en Bretagne et le développement durable, dans une tentative de blanchiment du capitalisme local. (Cf. leur pub dans un article de Ouest France du 9 février 2011 http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Acheter-breton-c’est-aussi-du-plaisir_40771-1687129-pere-pdl_filDMA.Htm : « Je relocalise ». Dit autrement : « En consommant Produit en Bretagne, je soutiens l’emploi et l’environnement. »). Qu’en est-il ? L’exemple d’Armor Lux, membre actif de Produit en Bretagne, est éloquent. On vous laisse juges...
Extrait d’un article de Ouest France du 21 janvier 2011 http://www.ouest-france.fr/actu/actuLocale_-Tunisie-la-production-Armor-lux-perturbee-_40884-1661385------29232-aud_actu.Htm
Ouest-France / Bretagne / Quimper Tunisie : la production Armor-lux perturbée jeudi 20 janvier 2011
La crise tunisienne touche directement l’entreprise quimpéroise. Elle fait fabriquer là-bas une part importante de sa production. Et en ce moment, ça patine... « Rien n’est bloqué. Mais la production comme le transport ont subi les effets de la crise... » Michel Guéguen, directeur général d’Armor-lux, résume la situation à laquelle l’entreprise doit faire face depuis le début de la révolution tunisienne. L’entreprise quimpéroise fait fabriquer là-bas une bonne partie de la production sous-traitée à l’étranger. « En fin de semaine dernière, la priorité était naturellement la sécurité du personnel. Il y a eu des affrontements. Les usines n’ont pas été visées. Mais tout le monde craignait une balle perdue... »
Collections d’été
La Tunisie occupe une place importante dans l’organisation Armor-lux. Un tiers des vêtements vendus par la marque est fabriqué en France. La Tunisie représente environ 35 % de la production délocalisée. « Nous travaillons avec une dizaine d’usines situées dans la région à l’ouest de Monastir. Ces usines sont la propriété de Français qui ont souvent quitté notre pays dans les années 90, au plus fort de la crise du textile. »
Localement, le salaire minimum est de 250-300 € pour une semaine de travail de 48 heures. Propriétaires français, encadrement partiellement français aussi.
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Second problème, le transport. « Deux fois par semaine, des camionneurs français viennent chercher la production. Les camions convergent ensuite vers le port de Tunis. Après un passage aux douanes, les remorques partent pour Marseille. »
Avant de remonter vers le centre de logistique de Quimper. Le système s’est ralenti. Surtout aux douanes car les sociétés d’import-export sont suspectées d’être sous la coupe du clan Ben Ali.
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Mais les mois de novembre, décembre et janvier constituent la période de pointe pour la fabrication des collections d’été qui seront placées sur les cintres à la fin des soldes d’hiver, en février. On le comprend, actuellement l’évolution de la situation est suivie au jour le jour depuis Quimper.
De : L'institutrice de Quimperlé
vendredi 11 février 2011
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Source : Bella ciao