Communiqué du collectif antifasciste rennais
Derrière un nom au premier abord sympathique se cache un mouvement qui se rapproche d’une secte de par son fonctionnement : culte de la personnalité, pratique quotidienne du prosélytisme, théorie du complot…Les conséquences de cette activité sont malheureusement classiques et l’unadfi (association de défense de la famille et de l’individu) le constatait déjà clairement en 2004 : « Des plaintes de parents sont parvenues à l’association dénonçant l’embrigadement subi, amenant leurs enfants à rompre avec eux et à quitter leurs études pour se consacrer au mouvement. » Les étudiants, dont la solitude, la curiosité parfois, sont récupérées, sont leur cible privilégiée. « ... ils usent de méthodes musclées d’endoctrinement. On les voit beaucoup sur les campus rennais, à la sortie des métros. » D’ailleurs l’université de Rennes 2 ne s’y trompa pas et condamna leur présence en 2005.
Si solidarité et progrès semble vaguement "de gauche", leur conception du progrès¨a de quoi faire frémir : c’est celle d’une croissance sans fin. Ainsi pour eux le réchauffement climatique est une manœuvre de propagande menée par les ultra-libéraux et leurs alliés écologistes, et il faudrait développer au maximum l’agriculture intensive et les centrales nucléaires...
Leur leader l’américain, Larouche, passa quelques années en prison pour escroquerie ; on lui prête des relations avec un membre du KluKluxKlan et un antisémitisme latent ; certaines de ses déclarations minimisent l’importance de la Shoah, quand il ne s’en prend pas aux homosexuels.
En France, Solidarité et Progrès entretient des relations cordiales avec des organisations d’extrême-droite : En décembre 2008, Cheminade fait une conférence à l’invitation d’une personnalité du FN : Alain Soral. Se côtoyaient ainsi les responsables de groupuscules fascistes, de sites internet et de journaux nauséabonds.
Le collectif antifasciste rennais
Le groupuscule Solidarité et progrès est la branche française du parti ouvrier européen, parti du leader d’extrême droite Lyndon Larouche, il se présentera malheureusement une fois de plus aux élections régionales de mars.
Derrière un nom au premier abord sympathique se cache un mouvement qui se rapproche d’une secte de par son fonctionnement : culte de la personnalité, pratique quotidienne du prosélytisme, théorie du complot…Les conséquences de cette activité sont malheureusement classiques et l’unadfi (association de défense de la famille et de l’individu) le constatait déjà clairement en 2004 : « Des plaintes de parents sont parvenues à l’association dénonçant l’embrigadement subi, amenant leurs enfants à rompre avec eux et à quitter leurs études pour se consacrer au mouvement. » Les étudiants, dont la solitude, la curiosité parfois, sont récupérées, sont leur cible privilégiée. « ... ils usent de méthodes musclées d’endoctrinement. On les voit beaucoup sur les campus rennais, à la sortie des métros. » D’ailleurs l’université de Rennes 2 ne s’y trompa pas et condamna leur présence en 2005.
Si solidarité et progrès semble vaguement "de gauche", leur conception du progrès¨a de quoi faire frémir : c’est celle d’une croissance sans fin. Ainsi pour eux le réchauffement climatique est une manœuvre de propagande menée par les ultra-libéraux et leurs alliés écologistes, et il faudrait développer au maximum l’agriculture intensive et les centrales nucléaires...
Leur leader l’américain, Larouche, passa quelques années en prison pour escroquerie ; on lui prête des relations avec un membre du KluKluxKlan et un antisémitisme latent ; certaines de ses déclarations minimisent l’importance de la Shoah, quand il ne s’en prend pas aux homosexuels.
En France, Solidarité et Progrès entretient des relations cordiales avec des organisations d’extrême-droite : En décembre 2008, Cheminade fait une conférence à l’invitation d’une personnalité du FN : Alain Soral. Se côtoyaient ainsi les responsables de groupuscules fascistes, de sites internet et de journaux nauséabonds.
Le collectif antifasciste rennais