Immense marée
violette de centaines de milliers de manifestants samedi dans le centre de Rome, à l’initiative de blogueurs, pour demander la démission chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi accusé
quelques jours auparavant de liaison dangereuse avec Cosa Nostra.
Les organisateurs ont gagné leur pari en réunissant dans les rues de Rome plus de 350.000 personnes. Certians optimistes parlaient de plus d’un million dans la rue. Une importante première dans la cyber-résistance en Italie et même en Europe. Il faut remonter à 1999 contre le sommet de l'OMC à Seattle pour constater la puissance organisationnelle du web. Berlusconi, rattrapé par les juges, malgré des lois taillées sur mesure pour lui, bousculé par des scandales divers et accusé de liens avec Cosa Nostra traverse une passe difficile. Le grand manipulateur en chef, avec ses médias aux ordres, avait oublié le web qui ne peut être muselé, du moins pour le moment.
Les organisateurs ont gagné leur pari en réunissant dans les rues de Rome plus de 350.000 personnes. Certians optimistes parlaient de plus d’un million dans la rue. Une importante première dans la cyber-résistance en Italie et même en Europe. Il faut remonter à 1999 contre le sommet de l'OMC à Seattle pour constater la puissance organisationnelle du web. Berlusconi, rattrapé par les juges, malgré des lois taillées sur mesure pour lui, bousculé par des scandales divers et accusé de liens avec Cosa Nostra traverse une passe difficile. Le grand manipulateur en chef, avec ses médias aux ordres, avait oublié le web qui ne peut être muselé, du moins pour le moment.
Double succès pour la démocratie et belle démonstration politique des blogueurs.
Les blogueurs ont affirmé leur indépendance, leur mouvement étant né sur internet, de Facebook en passant par de nombreux blogs indépendants de tous partis ou
syndicats. Et c'est sans nul doute le premier enseignement à tirer de cette manifestation monstre.
Nous voulons la démission de Berlusconi car nous ne nous sentons pas représentés par lui, c'était l'expression générale des blogueurs. Une manifestation politique au sens grec du terme “polis”, la chose publique.
Beaucoup de jeunes et de femmes, arboraient des écharpes, des pulls allant du lilas au mauve ou des masques à l’effigie de Berlusconi avec le mot No sur le front.
Des banderoles faisaient référence aux ennuis judiciaires de Berlusconi, sous le coup de deux procès, l’un pour corruption de témoins et l’autre pour fraude fiscale. «La politique se fait avec les mains propres», proclamait une longue bannière violette. Des manifestants criaient «mafioso» quand il croisait une de ses effigies, allusion à des accusations à son encontre de liens avec Cosa Nostra lancées vendredi à Turin par le mafieux repenti Gaspare Spatuzza.
L’ancien juge anti-corruption Antonio Di Pietro a dénoncé «la grande escroquerie médiatique, électorale, politique et judiciaire de ce gouvernement Berlusconi».
Des mouvements d’horizons très divers défilaient, avec dans leurs rangs des personnalités comme le réalisateur Nanni Moretti, pour dénoncer une hégémonie de Berlusconi sur la télévision italienne, ou des écologistes opposés au pont sur le détroit de Messine (Sicile).
Dans la foule, on voyait aussi des défenseurs des immigrés ou des membres du mouvement «peuple des agendas rouges» réclamant la vérité sur la mort du juge Paolo Borsellino en 1992 dans un attentat à la bombe à Palerme, dont les agendas secrets ne furent jamais retrouvés. L’attentat fut attribué à la mafia mais la presse italienne s’est récemment faite l’écho de possibles complicités politiques de haut niveau.
Nous voulons la démission de Berlusconi car nous ne nous sentons pas représentés par lui, c'était l'expression générale des blogueurs. Une manifestation politique au sens grec du terme “polis”, la chose publique.
Beaucoup de jeunes et de femmes, arboraient des écharpes, des pulls allant du lilas au mauve ou des masques à l’effigie de Berlusconi avec le mot No sur le front.
Des banderoles faisaient référence aux ennuis judiciaires de Berlusconi, sous le coup de deux procès, l’un pour corruption de témoins et l’autre pour fraude fiscale. «La politique se fait avec les mains propres», proclamait une longue bannière violette. Des manifestants criaient «mafioso» quand il croisait une de ses effigies, allusion à des accusations à son encontre de liens avec Cosa Nostra lancées vendredi à Turin par le mafieux repenti Gaspare Spatuzza.
L’ancien juge anti-corruption Antonio Di Pietro a dénoncé «la grande escroquerie médiatique, électorale, politique et judiciaire de ce gouvernement Berlusconi».
Des mouvements d’horizons très divers défilaient, avec dans leurs rangs des personnalités comme le réalisateur Nanni Moretti, pour dénoncer une hégémonie de Berlusconi sur la télévision italienne, ou des écologistes opposés au pont sur le détroit de Messine (Sicile).
Dans la foule, on voyait aussi des défenseurs des immigrés ou des membres du mouvement «peuple des agendas rouges» réclamant la vérité sur la mort du juge Paolo Borsellino en 1992 dans un attentat à la bombe à Palerme, dont les agendas secrets ne furent jamais retrouvés. L’attentat fut attribué à la mafia mais la presse italienne s’est récemment faite l’écho de possibles complicités politiques de haut niveau.
De l'avis général, le succès de cette mobilisation inédite fut une surprise, même pour les organisateurs, un tout petit groupe d'un dizaine de personnes au départ,
avant que leur page sur Facebook ne contienne 140 000 noms et que la toile ne s'empare de cette mobilisation sans parti et sans syndicat.
FAIRE DE LA POLITIQUE AUTREMENT EST POSSIBLE !