Au détour d’une interview dans l’émission « C à vous », le ministre de l’Economie a affirmé, mardi 9 janvier dernier, qu’il n’interdirait pas le dioxyde de titane. Or, les députés ont adopté, en novembre 2018, la suspension de cet additif dangereux, dans le cadre de la loi Alimentation !
- Alors même que de nombreux scientifiques ont démontré le caractère potentiellement cancérigène du E171;
- que les analyses conduites par Agir pour l’Environnement ont mis en évidence le caractère nano de cet additif,
- que le dioxyde de titane n’a aucune utilité autre que celle de blanchir les produits,
- qu’on trouve cet additif dans les aliments, dans les cosmétiques, dans les médicaments,
La position du ministre nous a scandalisés et nous avons donc organisé une mobilisation pour faire pression sur le ministre de l'Economie. Face à cette pression citoyenne, Bruno Le Maire a reçu les associations vendredi 11 janvier et a finalement annoncé qu'il revenait sur sa position et qu'il acceptait de signer l'arrêté d'interdiction du dioxyde de titane.
Cette première victoire nous conduit à maintenir la pression car le dioxyde de titane ne sera interdit que dans l'alimentation. Or, des milliers de produits (cosmétiques et médicaments notamment) utilisent massivement cet additif dangereux.
Pour maintenir la pression, nous avons besoin de vous. Nous comptons faire analyser des médicaments et cosmétiques et ainsi mettre en évidence la presence de dioxyde de titane à l'échelle nanométrique. C'est grâce à ce type d'analyses que nous avons réussie à faire interdire le E171 dans l'alimentation. Il nous faut encore nous mobiliser pour faire interdire le dioxyde de titane dans les cosmétiques et les médicaments.
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