Vendredi dernier les manifestations se sont poursuivies dans les rues de Téhéran, certes un peu moins massives mais toujours présentes, contestant le vol des
élections par la dictature des mollahs. Manifestement le mouvement n'est pas fini et cherche un second souffle. Malgré la censure toujours omniprésente, les images se multiplient et nous
arrivent. C'est l'un des grands enseignements de cette lutte, la place d'Internet dans une politique de résistance. Tous les moyens sont bons pour filmer dans la rue, dans une voiture ou depuis
sa fenêtre. Puis les images sont aussitôt diffusées dans le monde entier qui peut ainsi découvrir en temps réel la répression féroce du pouvoir. Alors que la presse étrangère et nationale sont
muselées, chacun peut ainsi participer, à son niveau, à exporter les témoignages des brutalités policières. Une nouvelle donne, à ce niveau de masse, dans un mouvement de résistance contre une
dictature. Ci-dessous, la police tire sur des étudiants dans la rue.