Le mercredi 23 septembre, alors que se tient à Milan le procès de quatorze sans-papiers inculpés pour une révolte qui a eu lieu au centre de rétention de Milan, une quarantaine de personnes ont occupé le siège de la Croix Rouge française situé 98 rue Didot dans le XIVe arrondissement.

Une banderole «La Croix Rouge enferme, la Croix Rouge expulse» a été accrochée aux grilles extérieures et des tracts ont été distribués aux employés présents et affichés à l’extérieur. Après de longues «discussions», la Croix Rouge française a accepté de faxer le texte ci joint à la Croix Rouge internationale.




En Italie, le 8 août, est entré en vigueur le «Paquet Sécurité», nouvelle série de lois et mesures sécuritaires. Parmi ces mesures il y a l’augmentation de la durée de rétention des personnes dites sans-papiers : 6 mois d’enfermement contre 2 auparavant. Immédiatement, dans plusieurs CIE (centres d’identification et d’expulsion), les retenus se sont révoltés : émeutes, incendies, organisations de tentatives d’évasions collectives, grèves de la faim et de la soif.

À leur révolte ont fait écho toutes celles et ceux qui à l’extérieur luttent pour la fermeture des CIE et la liberté de circulation et d’installation en général. Ainsi, de nombreux retenus mettant en accusation le rôle des employés de la Croix Rouge dans les centres, plusieurs personnes ont occupé il y a quelques jours le siège de cet organisme à Turin. Des témoignages de personnes enfermées (entre autres un témoignage où un retenu parle du comportement de la Croix Rouge à Ponte Galleria, centre de rétention situé à Rome) ont été lus et distribués aux employés et aux passants.

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