FIFDH11_AFFICHE_2011_fr--50--.jpgUNE TRIBUNE LIBRE FACE A L’ONU - DES CINEASTES CONTRE L’INDIFFERENCE - DES DEBATS POUR SE MOBILISER

 

 

 

 

9E EDITION | DU 4 AU 13 MARS 2011 | GENEVE | MAISON DES ARTS DU GRÜTLI

LE FIFDH

Le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH) a vu le jour en 2003. Le FIFDH résulte de la rencontre de gens de cinéma, de défenseurs des droits humains actifs au sein d’ONG, de l’Université de Genève et de représentants des médias. 

Il se déroule chaque année face au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et constitue une Tribune libre pour tous les acteurs, étatiques et non étatiques, impliqués dans les questions relatives aux valeurs humaines. 

UN FORUM INTERNATIONAL SUR LES DROITS HUMAINS 

Le Festival, véritable Forum International sur les Droits Humains, informe et entend mobiliser pour dénoncer sans complaisance les violations des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels partout où elles se produisent. Au cœur de Genève, « Capitale internationale des droits de l’Homme », le FIFDH est un relais pour les défenseurs des droits humains, actifs sur le terrain. 
Il propose des débats, des projections inédites et des actions de solidarité. 

UNE DEMARCHE CULTURELLE 

Avec son concept Un film, Un sujet, Un débat, le FIFDH a pour vocation de mettre en lumière les atteintes à la dignité humaine au travers du cinéma, de débats qui rassemblent des cinéastes, des défenseurs des droits de l’Homme et des spécialistes des thématiques abordées. Son programme permet de sensibiliser le public et de susciter son implication dans la marche du monde. 
En 2009, plus de 16’000 personnes ont assisté aux projections et aux débats du Festival. 

LE COMITE DE PARRAINAGE 

Sergio Vieira de Mello, ancien Haut-Commissaire aux droits de l’Homme tragiquement assassiné à Bagdad en 2003, fut le premier à parrainer le FIFDH aux côtés de Robert Badinter, Barbara Hendricks, Jorge Semprun et Ken Loach. Louise Arbour les a rejoints, en 2004, ainsi que Ruth Dreifuss, Hubert Nyssen et William Hurt en 2005, Amos Gitaï en 2006, Antoine Tempé en 2008. 

 

LE COMITE DE DIRECTION 

Le Comité de direction du FIFDH est composé des deux directeurs du Festival, de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), d’Amnesty International (AI) et de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), de représentants de l’Université de Genève ainsi que de Jean-Christophe Rufin, Abderrahmane Sissako et de représentants du monde des médias. 

PERSONNALITES PRESENTES AU FESTIVAL 

De nombreux invités ont participé aux précédentes éditions du Festival : Anna Politkovskaïa, Shirin Ebadi (Prix Nobel), Carla del Ponte, Samantha Power, Axelle Red, Zainab Gashaeva, Michel Rocard, Vladimir Bukovsky, Rony Brauman, le Général Roméo Dallaire, Miguel Angel Estrella, Ariel Dorfman, Amos Gitaï, Tom Hayden, Milan Kucan, Luis Moreno-Ocampo, Robert Ménard, parmi d’autres. Ont fait partie des Jurys : Vanessa Redgrave, Nancy Huston, Sapho, Manon Loizeau, Philipinne Leroy-Beaulieu, Ariel Dorfmann, Russel Banks, Stephane Hessel, William Hurt, Hubert Nyssen, Rony Brauman, Ousmane Sow, Louise Arbour, Florence Aubenas et Slimane Benaïssa. 

JURY INTERNATIONAL 

Le Jury International du Festival remet deux prix : Le Grand Prix du FIFDH, offert par l’Etat de Genève, pour la meilleure réalisation et le Prix de l’Organisation Mondiale Contre la Torture (OMCT), qui récompense l’engagement du cinéaste à mettre en lumière les atteintes aux droits humains.


FESTIVAL DU FILM ET FORUM INTERNATIONAL SUR LES DROITS HUMAINS 
Genève, du 4 au 13 mars 2011
Directeurs : Léo Kaneman et Yaël Reinharz Hazan 
Maison des Arts du Grütli / 16, rue du Général Dufour 
CP 5251 / 1211 Genève 11 / Suisse 
Tel. +41 22 809 69 00 / Fax. +41 22 809 69 13
www.fifdh.org / lkaneman-yhazan@fifdh.ch 

 

 

EXPOSITION


«Anthropographia» : Les droits humains et la photographie
4 au 13 mars / Grütli / En partenariat avec Flux Laboratory

Durant le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH), le FLUX Laboratory accueille l'exposition des photographies gagnantes d'Anthropographia 2011. Le concept d'Anthropographia partage le même but que le FLUX Laboratory et le FIFDH; soutenir à la fois les arts et les droits humains.
 
Anthropographia a comme objectif d'offrir de nouveaux espaces pour le photoreportage. Espaces qui puissent permettre de promouvoir les droits humains et de lutter contre les injustices sociales. Espaces qui témoignent des multiples réalités vécues de par le monde grâce à des photographies de qualité choisies pour l'histoire qu'elles racontent, leur force et leur esthétisme. Espaces de rencontre, de discussion et d'échanges où les forces de chacun convergent pour une lutte commune.
 
L'exposition Anthropographia présente le travail de photojournalistes de renommée internationale ayant travaillés sur les atteintes aux droits humains à différents moments de leur carrière. La qualité des essais photojournalistiques choisis, sélectionnés avec attention par un prestigieux jury, témoignera de la force indéniable de l'image sur la conscience humaine.
 
Christian Vium, avec son projet «Clandestins» a remporté l'édition 2011. De l'Afrique de l'ouest à l'Europe, son travail dépeint les difficultés auxquelles les immigrants doivent faire face lorsqu'ils cherchent à quitter leur vie pour entrer dans un pays étranger, une expérience qui peut se révéler violente et perturbante.

 

DÉDICACES À HAYTHAM AL-MALEH ET JAFAR PANAHI

 



Les cinéastes, avocats, journalistes, défenseurs des droits humains sont et restent la cible privilégiée des dictatures et des régimes autoritaires. Ils sont emprisonnés, menacés, tués et pris en otage, réduits à des marchandises que l'on troque. Cette 9ème édition leur est dédiée. A tous. Et en particulier à Jafar Panahi et son ami cinéaste Mohammad Rasoulof qui attendent l'issue de leur appel et à l'avocat syrien, Haytam
Al-Maleh, 79 ans et condamné à trois ans de prison ferme, notamment pour avoir critiqué lors de plusieurs interviews, le maintien de l'Etat d'urgence en Syrie comme le
contrôle permanent exercé par les autorités syriennes sur le pouvoir judiciaire.

 

 

Haytham Al-Maleh, avocat syrien

Agé de 80 ans, l’avocat Haytham Al-Maleh est l’actuel président de l’Association pour les droits de l’Homme en Syrie (HRAS). Il était également l’avocat de Muhannad Al-Hassani (prix Martin Ennals 2010) lorsque ce dernier a été arrêté. Emprisonné de 1980 à 1987 pour ses activités en tant que président de l’“Association pour le bien-être des avocats”, Haytham Al-Maleh est soumis à une interdiction de sortie du territoire depuis 2004. En 2007, il reçoit le prix Guezen pour son engagement en faveur de la promotion des droits de l’Homme et de la démocratie en Syrie. En octobre 2009, il est enlevé par des agents des services de sécurité de l’Etat, détenu et torturé pour avoir dénoncé dans une interview le durcissement de la politique sécuritaire de l’Etat syrien. Le 4 juillet 2010, il est condamné à trois ans d’emprisonnement pour “diffusion de fausses informations susceptibles de porter atteinte au moral de la nation”. Il est actuellement détenu dans la prison centrale de Damas, sans accès aux soins dont il a besoin.

 

 

 

 

Jafar Panahi, cinéaste iranien

Jafar Panahi, né le 11 juillet 1960 à Miyaneh, est l’un des réalisateurs les plus influents de la nouvelle vague iranienne. Après des études en réalisation à Téhéran, il travaille pour la télévision puis comme assistant d’Abbas Kiarostami. Son premier long métrage, Le Ballon blanc, est récompensé par la Caméra d’or à Cannes en 1995. Salués sur le plan international, ses films – qui dénoncent les inégalités et l’absence de liberté en Iran - sont aujourd’hui interdits dans son pays. Suite à la victoire controversée d’Ahmadinejad en juin 2009, Panahi affiche son soutien à l’opposition. Harcelé par le régime, il est écroué une première fois en mars 2010 avant d’être condamné, en décembre, à 6 ans de prison ferme, 20 ans d’interdiction de réaliser des films et de quitter le territoire.

 

 

TARIFS

RESERVATIONS : www.fifdh.org / +41 (0) 79 956 49 09


Tarif normal 14.-
Tarif réduit 10.-  *
Membres  8.-  **

Carte 5 entrées : 40.-

 

PASS FESTIVAL

 

Pass tarif normal : 80.-
Pass tarif réduit : 60.-  * / **

Les Abonnements seront en vente dès le vendredi 4 mars
à 14h au Stand Accueil, centre du festival, Maison des Arts du Grütli.

Pour tous les abonnements une contremarque doit être retirée au guichet.

Informations: +41 (0)22 809 69 07

 

* AVS, Etudiants, Chômage, AI
** Membre Fonction et Amis du Festival,CAC-Voltaire, +20 ans/20 francs


SALLES


Maison des Arts du Grütli

16, rue du Général-Dufour, 1205 Genève
contact@fifdh.ch
Tél: +41 22 809 69 00 / +41 22 809 69 12
Fax: +41 22 809 69 13

Cinémas du Grütli 
(salle Simon et salle Langlois)

Salle Fonction : Cinéma
16, rue du Général-Dufour, 1205 Genève
 

 

Alhambra
10, rue de la Rôtisserie, 1204 Genève
 

 

Auditorium Fondation Arditi
1, avenue du Mail, 1205 Genève

 

CAFE DU GRUTLI

Le Festival et le café du Grütli ouvrent un Espace Bar Lounge
au centre du festival de 17h00 à 1h00. Propice à continuer le
débat autour d’un verre…

Café restaurant « Le Grütli »
www.cafedugrutli.ch
Tél : +41 22 321 51

 

Conférence de Taslima Nasreen

 

   EVENEMENTS SPECIAUX





CONFERENCE DE TASLIMA NASREEN
«Fondamentalismes contre les droits humains»
10 mars / 18h15 / Grütli / Co-présenté avec ARTE

Modération : Anne-Frédérique Widmann, Cheffe de la rubrique «Enquêtes» RTS

Précédé de la projection du film:
Taslima Nasreen, sans domicile fixe
de Jenny Keguiner, France, 2010, 42 min, vo ang/fr, st fr

Taslima Nasreen est une femme traquée. En 1993, suite à la parution de son livre Lajja (La honte), l'écrivaine féministe bangladaise est l'objet d'une première fatwa - il y en aura sept - lancée par des fondamentalistes de son pays. Condamnée à mort pour les mêmes raisons que Salman Rushdie, elle est  menacée en permanence. Après Stockholm, elle a vécu à Berlin, New York, Paris. Elle a été accueillie par de nombreux chefs d'Etat, a reçu de multiples prix, mais, loin de ses lecteurs et de sa culture, elle n'a jamais trouvé véritablement ses marques. L'Inde si proche de chez elle lui offre un asile précaire. Elle doit se battre, chaque année, pour qu'on lui renouvelle son permis de séjour. Sans domicile fixe restitue avec finesse et pudeur le portrait d'une militante forte et courageuse, fragilisée par la précarité de son exil forcé, mais qui continue à manier sa plume comme une arme, pour dénoncer l'obscurantisme religieux, l'asservissement des femmes et la dictature de la misère.
 

 

 

 

 Source : FIFDH

Tag(s) : #écrans
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