En septembre 2011, à une date inconnue pour prévenir toute manifestation hostile, le techno-gratin grenoblois, député-maire, patron du CEA-Minatec, neurotechnologues, neuro-industriels, va inaugurer le bâtiment du laboratoire Clinatec, issu d’une entreprise commune au CEA-Minatec et au CHU de Grenoble.

Le but revendiqué, officiel, de Clinatec, est de « nous mettre des nanos dans la tête ». En clair, des implants cérébraux. Pour être encore plus clair, le programme Clinatec travaille depuis 2006 dans une quasi clandestinité à l’interface cerveau-machine, à l’intrusion du pouvoir médical et politique dans notre for intérieur (espionnage, détection des intentions, décryptage des sentiments, reconnaissance de la « pensée »). L’interface primate-machine et, déjà, homme-machine, ouvre la porte, elle, au pilotage des rats, des macaques, des hommes – bref, à la production de robots humains, de « cyborgs » si vous voulez, « d’organismes cybernétiques ».

Faut-il souligner les avantages de cette nouvelle catégorie de population pour les entreprises, les gouvernements, les armées ? Demandez donc à la direction d’Orange qui doit faire face à une vague de suicides parmi ses employés humains, d’un modèle périmé.

Naturellement, Clinatec n’est pas le seul laboratoire de neurotechnologies dans le monde à ¦uvrer à la société de contrainte.
Naturellement, les neurotechnologies ne sont pas les seules à ¦uvrer à la société de contrainte. Elles complètent par un pilotage fin, individualisé, le pilotage de masse effectué par le système informatique et les puces RFID (1).

Nous voudrions toutefois souligner deux curiosités à propos de Clinatec.

La réunion initiale du projet eut lieu le 2 juin 2006, dans les locaux du CEA, le lendemain de la manifestation contre l’inauguration de Minatec. Réunion secrète, avec Jean Therme, le patron du CEA-Minatec, Alim-Louis Benabid, le maniaque des électrodes cérébrales, et deux administrateurs du CEA.
On voit que le millier de manifestants qui subirent gaz et charges policières à cette occasion, ont eu raison de se déplacer et avaient saisi l’enjeu historique de cette protestation.

L’autre curiosité, c’est la filiation scientifique de Alim-Louis Benabid, qui se présente toujours comme un bienfaiteur de l’humanité avide de soulager les souffrances des malades de Parkinson et des paralysés à l’aide de ses implants. Nous révélons ici qu’il n’est en réalité qu’un épigone de José Delgado, l’apôtre de la « société psychocivilisée », le premier neurotechnologue à avoir piloté des rats, des singes, un taureau, des humains, à l’aide d’implants cérébraux et à avoir exposé au gouvernement américain tous les bénéfices politiques et sociaux à retirer de son « innovation ».

Nos lecteurs savent que nous n’avons pas coutume de les inonder à tout bout de champs d’innombrables missives. Nous nous permettons d’attirer l’attention sur cette étude qui est, d’après nous, l’une des plus importantes que nous ayons produites. D’avantage encore que d’ordinaire, nous vous pressons et prions de la lire (ici :  http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=329), de la faire circuler, d’en débattre avec vos proches, amis et camarades.

Nous viendrons quant à nous chaque fois que vous l’estimerez utile, animer des réunions-débats contre la société de contrainte.

Merci de faire circuler,
Pièces et main d’oeuvre

(1) voir IBM et la société de contrainte, sur www.piecesetmaindoeuvre.com

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Prochaines réunions contre la société de contrainte

  • Jeudi 8 septembre à 21h : Les Houches (74), à l’atelier Equithés. Projection débat : “RFID : la police totale”.
  • Vendredi 16 septembre à 20h : Marseille, à l’Equitable Café. Projection débat : “RFID : la police totale”.


Source : PMO

Tag(s) : #environnement
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