Melissmell, c’est d’abord une voix.
Une voix qui vous parcourt l’échine tel un frisson de lucidité. Une voix tour à tour innocente et critique. L’innocence vient
sans doute de son enfance passée en Ardèche, pays où elle a puisé ce nom qui la résume si bien : « La mélisse, ma grand-mère me disait que c’était
pour soulager les maux des femmes. » A cette plante magique, elle a associé l’odeur rock’n'roll qui parfume ses
compositions.
Car Melissmell, c’est un son.
Quelque chose entre ritournelle et chanson réaliste, entre hymne électrique et passion pour les mots/maux qui font que la
France est le pays des libertés contrastées. On retrouve ainsi des traces du spleenétique Baudelaire, de l’anarchiste Ferré, de Brel, homme du théâtre
de l’émotion, ou de Bertrand Cantat, écorché vif majeur. Parmi les influences plus pop, il y a Billy Corgan, âme tordue
des Smashing Pumpkins et surtout, comme une évidence, Janis Joplin.
Melissmell, c’est une aussi voie.
Une voie faite de chemins de traverses mais qui résume un destin inscrit dans ses gênes. « Ma mère me racontait que je savais
chanter avant de parler. » Qu’importent alors les détours qui font à eux seuls la valeur du but. Entre 15 et 20 ans, elle tâte du graphisme, de la peinture
et de la vente pour pouvoir faire ses disques elle-même, réaliser ses décors de scène et assurer sa promotion. Ainsi
armée, elle se rend en solitaire à Lille puis à Paris pour chercher des musiciens. Elle vit en faisant la manche, dort avec les exclus et continue à
emmagasiner les expériences. « Dans la rue, il y a des rencontres qui t’apprennent beaucoup de choses. » Elle fréquente
les squats d’artistes, les bars. Elle est partout où elle peut chanter envers et contre tout. Mais ce sera à Strasbourg qu'elle se fera davantage entendre, à
partir de 2007. Un premier groupe se forme autour d'elle avec lequel elle impose son style sur la scène régionale.
Elle sera de tous les festivals, tentant sa chance sur tous les tremplins et les remportant haut la main.
Après avoir tâté de la formule électrique, elle se constitue une famille musicale intimiste avec à la guitare Stefano Bonacci
et au violoncelle Thomas Nicol, longtemps complice d'Aldebert.
Avec eux, elle part sur la route dans les traces de Pep's qui la choisit pour assurer les premières parties de sa tournée
2009. Elle participe au festival "Alors Chante" de Montauban (elle sera réinvité l'année d'après) et reçoit le deuxième prix du public.
En avril 2010, avec Stefano et Thomas, Melissmell s'enferme à Davout pour deux mois. Aux manettes, Laurent Jaïs (Manu Chao,
Brigitte Fontaine…) se charge de la réalisation. Côté textes, Mel pioche dans son répertoire, réécrit, compose, ajoutant à sa rage une dose de
légèreté, pour mieux se faire entendre: "Par la colère, on ne fait rien passer. Avec de l'ironie par contre… C'est Brel qui me
l'a appris." Côté musique, un quatuor à cordes s'adjoint au trio, Thomas en signe les arrangements. Le groupe s'étoffe également avec Hugo Cechosz
(Grande Sophie, Eiffel…) à la basse, Philippe Entressangle (Etienne Daho, JP Nataf…) à la batterie et Matu (Indochine,
Frères Misères…) au piano; Seb Martel (le guitariste de -M-) est passé mettre quelques riffs sur un titre (Les Enfants de la Crise).
Ce premier album s'appelle "Ecoute s'il pleut". Il est le prélude à bien d'autres histoires. Car aujourd'hui, Melissmell n'en
est qu'au début…
Thomas NicoL: Cello
Stefano Bonacci : Guitare
melL: Voix , auteur/ compositeur/ interprète
CONCERTS
17 Dec 2010 / 20:00 La Grange à Musique, Creil, FR
18 Dec 2010 / 20:00 Les Prairiales, Épernon, FR
12 Jan 2011 / 20:00 Le Scarabbée, Chambéry, FR
21 Jan 2011 / 20:00 Le Grillen, Colmar, FR
17 Fév 2011 / 20:00 Théàtre, La Bourboule, FR
07 Avr 2011 / 20:00 Festival Artefacts à La Laiterie, Strasbourg, FR
09 Avr 2011 / 20:00 Arvest, Pleyben, FR
Premier album en janvier 2011
Source : ICI