Un petit chemin tortueux
Qui se chauffe au soleil d’été
Un petit chemin envahi de ronces
Abandonné des hommes
Un petit chemin ensauvagé
Qui n’entends plus que le chant des oiseaux
Un petit chemin endormi ;
Ou qui attends quelque un ?
Un homme passe, une faucille à la main
Et le chemin lui dit : suit moi !
Un homme qui cherche sans trouver;
Sans poser de questions décide de le suivre
Un homme regarde les ronces,
Il prend la faucille, l’aiguise
Un homme fauche les ronces de la futilité
Le chemin s’éclaire et s’ouvre
L’homme n’a pas demandé son nom au chemin
Le chemin n’a pas dit son nom à l’homme
Certains disent que les anciens l’avaient appelé Utopie
Parce que c’est le seul chemin qui sait parler aux hommes
Source, et allez jeter un œil sur son site, la tete au
carhaix