Première victoire pour tous ceux qui luttent depuis longtemps contre le Taser, cette arme de poing qui a fait déjà plus de 350 morts aux USA. Faut-il rappeler les mises en garde multiples d'Amnesty international l'an passé et de plusieurs ONG américaines. Sans oublier aussi le procès insupportable contre Besancenot qui fut assigné en justice pour diffamation par le PDG guignolesque de Taser France. Di Zazzo a perdu son procès minable et c'est très bien. Il avait poursuivi Amnesty, RAIDH et d'autres, car l'homme est procédurié. Mais perdant, heureusement.
C'est donc un peu tard que l'entreprise malfaisante nommée Taser découvre que son engin qui s'est hélas déjà propagé dans plusieurs pays, est dangereux si l'on tire en pleine poitrine. Bien entendu leurs dirigeants, dont son représentant en France, tente un enfumage digne d'un Besson en grande forme. C'est très rare, c'est seulement si, et encore, éventuellement...Si la victime est cardiaque, ou que le peacemaker est d'ancienne génération.
On conseille donc à ce guignol de faire remplir un questionnaire à chaque cible, avant de tirer.

Bref il y a eu des morts, dont un encore récent dans un aéroport. Qu'éventuellement cela soit rare, ne change rien à l'affaire. C'est toujours un mort de trop, et quand, sur plusieurs années il y en a 350, alors c'est vers une interdiction qu'il faut se diriger, et même pas, comme le demande aujourd'hui à la télévision Besancenot, vers un moratoire. 
Un moratoire cela a une fin. Alors allons directement à la fin, celle du Taser, engin de mort. Ensuite on pourra parler tranquillement du Flashball qui a crevé des yeux de manifestants dans les mois derniers, et demander aussi son interdiction. Ce genre d'engins est plus que dangereux entre les mains des cowboys qui sont postés en face des manifestants dans les rues de nos cités...

L’entreprise Taser international qui produit notamment le Taser X26 qui équipe 4 000 policiers nationaux et gendarmes en France recommande dans une note d’instruction à destination des personnels de police de ne pas tirer sur la poitrine afin d’éviter tout trouble cardiaque.
RAIDH se voit conforter dans ses positions visant au retrait immédiat des armes à électrochocs. RAIDH recommande depuis désormais plus de 3 ans qu’une étude indépendante soit diligentée sur les dangers de ces armes.
Le Conseil d’Etat avait déjà indiqué, dans un arrêt rendu le 1er septembre 2009, que l’emploi des pistolets à impulsion électriques comporte des dangers "susceptibles, dans certaines conditions, de provoquer directement ou indirectement la mort des personnes visées".
Rappelons qu’après une première victoire en première instance, RAIDH est toujours poursuivi en appel par l’entreprise Taser France SMP Technologies pour "dénigrement de l’image et la marque Taser" et "dépassement des limites d’expression" pour avoir précisément indiqué que l’arme était potentiellement mortelle...
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