« Les lieux où sont soignés,
alimentés, hébergés les personnes en situation de détresse, ne sauraient être la cible d’une politique de contrôle et d’interpellation » - Allocution aux associations apportant une aide
humanitaire aux étrangers en situation irrégulière de Monsieur Eric Besson, le 17 juillet 2009.
Malgré ces engagements, les forces de police sont intervenues sur un des sites de distribution de rue des Restaurants du Cœur le mercredi 14 octobre 2009, place des Emmurés à Rouen où elles ont procédé à partir de 20h45 au contrôle et à l’interpellation d’une dizaine de bénéficiaires.
Comme chaque jour de la semaine, les bénévoles des Camions du Cœur de Rouen étaient arrivés sur place vers 20h30 afin de procéder à la distribution de repas et de produits d’hygiène et de protection contre le froid.
Comme nous ne cessons de l’expliquer aux autorités gouvernementales, ces interventions policières ont des conséquences désastreuses car elles sapent le travail de milliers de bénévoles et de professionnels œuvrant tous les jours pour garantir le minimum vital des personnes à la rue.
Pire, l’intervention de la police sur des sites humanitaires risque de briser le lien avec les personnes les plus vulnérables en les éloignant de l’aide humanitaire.
Cinq jours après les faits, les Restaurants du Cœur regrettent vivement le silence du Ministre de l’Immigration auquel ils ont fait part de leurs doléances.
Les Restaurants du Cœur en appellent une nouvelle fois au Gouvernement pour qu’il respecte définitivement ses engagements afin de sanctuariser les lieux d’aide humanitaire sur le territoire national.
Malgré ces engagements, les forces de police sont intervenues sur un des sites de distribution de rue des Restaurants du Cœur le mercredi 14 octobre 2009, place des Emmurés à Rouen où elles ont procédé à partir de 20h45 au contrôle et à l’interpellation d’une dizaine de bénéficiaires.
Comme chaque jour de la semaine, les bénévoles des Camions du Cœur de Rouen étaient arrivés sur place vers 20h30 afin de procéder à la distribution de repas et de produits d’hygiène et de protection contre le froid.
Comme nous ne cessons de l’expliquer aux autorités gouvernementales, ces interventions policières ont des conséquences désastreuses car elles sapent le travail de milliers de bénévoles et de professionnels œuvrant tous les jours pour garantir le minimum vital des personnes à la rue.
Pire, l’intervention de la police sur des sites humanitaires risque de briser le lien avec les personnes les plus vulnérables en les éloignant de l’aide humanitaire.
Cinq jours après les faits, les Restaurants du Cœur regrettent vivement le silence du Ministre de l’Immigration auquel ils ont fait part de leurs doléances.
Les Restaurants du Cœur en appellent une nouvelle fois au Gouvernement pour qu’il respecte définitivement ses engagements afin de sanctuariser les lieux d’aide humanitaire sur le territoire national.