Place de la Bastille
 

JEUDI 22 MAI 13 H 30

 

Manifestation nationale unitaire des cheminots à Paris

Trajet / parcours: Rv 13h30 à Bastille - en direction de Montparnasse

Bastille > Bd Bourdon >Pont d'Austerlitz > Bd St Marcel > Bd du Port Royal > Place du 17 Juin (Montparnasse)


Appel unitaire

Dans les suites des actions du 13 juin et du 12 décembre 2013, les Fédérations CGT - UNSA - SUD-Rail ont interpellé par un courrier daté du 14 janvier 2014, le Ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, pour obtenir une réunion tripartite : Ministère, Directions de la SNCF et de RFF et nos 3 Organisations Syndicales.

Notre démarche avait pour ambition de traiter l'ensemble des sujets qui touchent au quotidien des cheminots et à la qualité du service public SNCF en lien, bien entendu, avec le projet de loi portant la réforme du système ferroviaire.

Nous évoquions dans cette lettre :

La sécurité suite à l'accident de Brétigny-sur-Orge, mais aussi à la rupture de rail entre Toulouse et Tarbes, aux déraillements survenus près de Vénissieux et sur le Tram-Train de l'Ouest lyonnais. Nous souhaitions donc traiter de l'organisation de la maintenance pour les fonctions Equipement et Matériel ainsi que sur les chantiers de grands travaux de renouvellement de voies.

Les projets « Excellence 2020 » et Réseau 2020 », dans lesquels nous lisons une mise en oeuvre de la réforme du système ferroviaire avant tous débats parlementaires. Notre attente était d'obtenir une pause dans les réorganisations et restructurations pour permettre aux cheminots de pouvoir se consacrer à la qualité et à la sécurité du transport ferré en relation avec les sujets précédemment cités.

La stratégie menée au sein de la SNCF, plus orientée vers le développement des filiales, surtout à l'international et la politique « business », que vers l'amélioration du service public fret et voyageur sur notre territoire. Cela aurait permis d'évoquer l'avenir de Fret SNCF avec le désengagement de l'Etat sur sa contribution aux sillons fret, celui des trains Intercités avec la repli gouvernemental sur « l'Ecotaxe Poids Lourds » ainsi que les relations conflictuelles permanentes entre les Régions politiques et la SNCF sur les conventions TER. Autant de sujets qui inquiètent les cheminots, dégradent les conditions de transports des usagers, contribuent à la désertification des territoires et nuisent à l'image de la SNCF.

Le budget 2014 de la SNCF qui acte de nouvelles et massives suppressions d'emplois.

Pas un métier n'est épargné, les fonctions transverses (services communs, traction et matériel) et le fret étant les grands sacrifiés. Mais cela impacte également la sûreté des agents et des usagers par la déshumanisation des gares et des trains. Les agents de la

vente, de l'accueil, de l'escale et les ASCT sont ciblés par ce budget ainsi que la SUGE avec un déficit récurrent de personnel. Ces décisions sont à l'opposé des exigences de qualité et de sécurité attendues par les usagers.

Nos fédérations souhaitaient que cette rencontre permette d'éviter d'être renvoyées d'un interlocuteur à l'autre. La SNCF et RFF justifient leurs orientations sur des critères financiers validés voire imposés par les ministères de tutelle. Les ministres prétendent ne pas vouloir s'immiscer dans le fonctionnement interne de ces entreprises pourtant 100% publiques. Ces approches devenant insupportables, nos organisations syndicales estimaient nécessaire un croisement de point de vue dans la transparence par cette rencontre.

A ce jour, l'absence de réponse à ce courrier est perçue par les Fédérations Syndicales CGT UNSA - SUD-Rail comme un très mauvais signe donné par le gouvernement et les dirigeants de la SNCF et de RFF à l'aube de la présentation d'un projet de loi devant l'Assemblée Nationale et le Sénat.

Dans ce contexte, les Fédérations Syndicales CGT - UNSA - SUD-Rail appellent les cheminots à se mobiliser à partir des thèmes revendicatifs inscrits dans la plateforme unitaire portée par nos trois organisations.

Avec la volonté de gagner une autre réforme du système ferroviaire qui réponde aux besoins des populations en matière de service public ferroviaire Fret et Voyageurs, qui améliore les conditions sociales et de travail de tous les salariés du rail, les Fédérations CGT - UNSA - SUD-Rail proposent à l'ensemble des cheminots de s'inscrire dès aujourd'hui dans

Une Grande Manifestation Nationale et Unitaire à Paris le Jeudi 22 Mai 2014

Lien : http://paris.demosphere.eu/rv/32094
Source : http://blog.cgt-psl.fr/manifestation-national...


Manifestation nationale du 22 mai 2014

Appel Solidaires Paris SUD-Est

 

Source : http://www.sudrailpse.org/site/manifestation-...


Manifestation nationale unitaire des cheminots à Paris

pour imposer une autre reforme du ferroviaire

LE 22 MAI 2014,

Manifestons pour une réforme de progrès

Une nouvelle réforme du système ferroviaire est nécessaire pour réparer les errements de ces dernières années qui ont été préjudiciables au développement du service public ferroviaire.

Une réforme, oui, mais pas n'importe laquelle : une réforme de progrès social qui contribue à un réel développement du ferroviaire (voyageurs et fret) permettant de répondre aux besoins de la Nation.

Tout le contraire du projet de réforme du Gouvernement qui prépare, sous couvert de l'ouverture à la concurrence, la casse pure et simple de l'entreprise publique SNCF et du statut des cheminots.

Si un simple retour à 1997 ne peut être possible, en revanche, réunifier la SNCF et RFF au sein d'une même entreprise publique la SNCF est indispensable. C'est en plus tout à fait compatible avec les règles en vigueur si l'on prend la précaution de confier la tarification, la répartition et l'attribution des sillons à un service indépendant rattaché à l'Etat.

Le vote en 1ère lecture du 4ème paquet ferroviaire légitime encore plus la proposition alternative faite par la CGT.

Au-delà de la gouvernance du système ferroviaire, la question du financement du ferroviaire est cruciale pour son avenir.

Le système est financé nous disent-ils. Faux !! Il ne peut être dans l'état actuel de la dette qu'au mieux stabilisé. Et encore à quel prix ! Le prix d'une productivité des cheminots (suppressions massives d'emplois, pressions sur les salaires et déroulements de carrière, la santé, les conditions de vie et de travail, les droits sociaux des cheminots….), l'augmentation des péages, la rationalisation de l'offre ferroviaire et la baisse de la qualité et de la sécurité.

La CGT refuse de renvoyer aux cheminots le règlement de la dette.

D'ailleurs, la suppression de tous les cheminots ne suffirait pas à la régler.

La CGT l'affirme et le démontre dans sa proposition alternative « la voie du service public » : l'Etat doit et surtout peut assumer sa responsabilité d'aménageur du territoire en reprenant la dette du système ferroviaire qui lui est imputable et en assurant les financements nécessaires à la régénération et au développement du réseau.


L'Allemagne l'a fait en son temps ! La France peut le faire à condition d'imprimer un vrai changement de politique économique et sociale, à l'opposé de l'accélération de l'austérité prônée par le nouveau Premier Ministre.

L'argent de l'impôt doit permettre d'améliorer les outils de cohésion sociale que sont la sécurité sociale, les collectivités et les services publics, comme la SNCF, leur permettre de mieux répondre aux besoins de tous, plutôt que de nourrir la crise pour appauvrir les populations et enrichir encore et toujours les plus riches.

Le projet de loi gouvernemental, qui devrait être débattu au Parlement dès le 16 juin, est donc inacceptable.

Ce projet de réforme du système ferroviaire est d'ailleurs fortement et massivement contesté par les cheminots. Les nombreuses mobilisations locales, régionales et nationales depuis 2 ans le démontrent.

Le vote des cheminots du 20 mars 2014 qui, à 75%, ont porté leur voix sur les organisations syndicales qui proposent une autre réforme et qui en appellent à leur intervention, le confirme.

Ça suffit !

La CGT exige une autre réforme ferroviaire permettant l'amélioration du service public autour d'une entreprise intégrée : la SNCF et la mise en commun de ses moyens humains et matériels au service de toutes les activités.

Sur le terrain social, il faut ouvrir des négociations salariales et procéder à des augmentations générales significatives avec une première augmentation de 6%. Il faut embaucher au statut le nombre nécessaire de cheminots afin d'assurer dans de bonnes conditions les charges de travail, réintégrer dans l'EPIC SNCF les activités externalisées et améliorer les conditions de travail. Cela passe bien entendu par l'arrêt immédiat des suppressions d'emplois programmées dans le budget 2014. Il faut améliorer nos droits en termes de protection sociale et de retraites en revenant sur l'ensemble des réformes depuis 2003.

Enfin, il faut prendre des mesures permettant d'améliorer nos facilités de circulation.

Les moyens existent au niveau du Gouvernement et de la Direction de la SNCF pour satisfaire ces exigences.

Le 22 mai 2014, les Fédérations CGT - UNSA - SUD-Rail appellent les cheminots actifs et retraités à manifester à Paris pour imposer une autre réforme du ferroviaire, un autre avenir de la SNCF sur le terrain économique et social.

Nous sommes une force incontournable,
Tous ensemble,
Pour notre avenir, agissons !

 

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1776


Réforme du ferroviaire ou démantèlement de la SNCF…

Afin de se faire entendre et d'ouvrir un véritable débat, les organisations syndicales CGT, UNSA et SUD-Rail appellent les cheminots à une première journée de manifestation le 22 mai.

Avant l'été, le parlement entame le débat sur la réforme du système ferroviaire français. Le projet de texte qui sera soumis aux députés porte le risque d'un éclatement de la SNCF. Au travers d'une communication qui se veut rassurante, la direction de la SNCF omet sciemment des informations essentielles à la bonne compréhension du projet.

Les quatre sujets de la discorde

1. La direction nous dit que « l'objectif de la réforme va vers une réunification, même s'il ne s'agit pas de revenir à la SNCF d'avant la création de RFF ».

Le projet de loi prévoit la création d'un groupe composé de trois établissements (EPIC) distincts. L'un de ces EPIC regrouperait les activités de RFF et de l'INFRA (dénommé SNCF réseau), le deuxième correspondrait à l'activité transporteur (dénommé SNCF Mobilités) et le troisième censé chapeauter l'ensemble, regrouperait les Fonctions Transverses (dénommé SNCF). Ce dernier EPIC ressemble plus à une « caution » destinée à rassurer les cheminots. En effet, ce qui vient de se passer en Belgique nous amène à douter de la sincérité de ce scénario. Construit sur le même schéma initial, l'EPIC de tête a rapidement disparu, laissant la place à deux entreprises autonomes. Alors de quelle réunification parle-t-on ?

2. La direction justifie également le nouveau scénario proposé par le fait que la création du duo RFF/SNCF n'a pas été à même de régler la question de la dette.

Il est vrai que la création de RFF n'a rien réglé et il n'y a pas besoin de faire partie des VIP du COMEX pour s'en rendre compte. Là où l'affaire se complique, c'est que l'on ne voit nulle esquisse d'un traitement de cet épineux problème dans le projet gouvernemental. La seule piste avancée n'est par trop connue : la productivité ! Entendons, comme chacun le sait, la suppression des emplois, l'alpha et l'oméga de hauts dirigeants sans inventivité et dramatiquement déconnectés des réalités de la production. Comptons donc sur eux pour continuer, par leurs décisions, de dégrader la qualité du service rendu par la SNCF à la collectivité.

En attendant RFF nouvelle mouture (le GIU) continuera de ponctionner le transporteur. Vous avez dit changement ?

3. Les embauches au statut. La direction écrit : « les trois EPIC recruteront leurs salariés exactement selon les mêmes règles que la SNCF aujourd'hui : recrutements au statut et en CDI pour ceux qui ne remplissent pas les conditions d'accès au statut ». « La réforme ne changera rien…aucune transformation n'est prévue par le projet de Loi ».

Comment alors faut-il interpréter le projet de texte de Loi qui dit dans son article L.2101.1 : « La SNCF, SNCF Réseau et SNCF Mobilités peuvent également employer des salariés sous le régime des conventions collectives » ? Qui seraient ces salariés employés sous le régime des conventions collectives (donc hors statut) ?

Tous ceux qui ne seraient pas affectés à la conduite des trains, à leur circulation ? Qui serait « cheminot » ou pas ? Une chose est sûre : la volonté de la direction d'endormir, tout de suite, là maintenant, les inquiétudes des cheminots et les interpellations auxquelles elles pourraient donner lieu.

Source : http://blog.cgt-psl.fr/reforme-du-ferroviaire...


Manifestation nationale unitaire des Cheminots

D'ores et déjà, il convient de maintenir le rapport de force à un haut niveau permettant de conforter et d'amplifier le mouvement social et de contribuer à la réussite de la manifestation nationale unitaire CGT / UNSA / SUD-Rail des Cheminots à Paris le 22 mai 2014.

Source : http://www.communcommune.com/article-cheminot...

 

SOURCE / DEMOSPHERE

Tag(s) : #actualités
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