La grande danse sauvage
L'influence des drogues sur la création artistique, du début du XIXe siècle à aujourd'hui. Ce second volet évoque les jazzmen de génie tels que Monk et Davis, accros au haschich et à l'héroïne, la contre-culture et les drogues hallucinogènes dans les années 1960, puis les drogues de synthèse qui n'influencent (presque) plus la création des années 1990.
La grande danse sauvage
À partir du milieu du XXe siècle, la drogue gagne le monde musical. Accros au haschich et à l’héroïne, des jazzmen de génie tels que Monk et Davis propulsent leur art dans la modernité avec leurs impros révolutionnaires. Au début des années 1960, les hallucinogènes (LSD, amphétamines, champignons...) se démocratisent avec la contre-culture et le psychédélisme. Mais cet usage recule en même temps que les utopies hippies. à partir des années 1990, les drogues de synthèse, qui se multiplient, n’influencent (presque) plus la création.
Immersion
Dans cette histoire revisitée des paradis artificiels, on (re)découvre avec délectation des poèmes, tableaux, chansons, concerts des plus grands artistes des XIXe et XXe siècles. Mais le documentaire de Jérôme de Missolz est plus qu'une mine d'or sur l'influence des drogues dans l'art depuis deux siècles. En entrecoupant son propos d'expériences visuelles et sonores, il nous immerge dans un univers psychédélique à la dimension poétique envoûtante.