vendredi 14 juillet 2017 à 14h
Contre la guerre, les ordonnances
et l'état d'urgence permanent,
Front Social
14 juillet - Macron s'affiche en chef de guerre avec Trump. L'épouvantable président des USA, raciste et misogyne, lui sert de complice. Pitoyable… et dangereux ! La fête de la prise de la Bastille est défigurée depuis trop longtemps par les démonstrations de force militaire. Macron en rajoute avec sa communication de monarque : « Vive la guerre, tous avec Trump. »
14 juillet - Avec Macron, c'est l'été meurtrier. Ses députés l'autoriseront à gouverner par ordonnances, qui sont les munitions de sa guerre sociale. Obsédé par la destruction du Code du travail, il étend son offensive au contrat de travail, à la sécurité sociale et pour les licenciements. « Vive le chômage et le Medef », voilà son cri de guerre.
14 juillet - Macron veut transformer l'état d'urgence en état d'exception permanent, intégré à la loi ordinaire. Préfets, Procureurs, policiers et militaires auront le droit de perquisition, d'assignation à résidence, de réprimer les quartiers populaires et les manifestations, sur simple ordre du gouvernement.
Le Front Social, pour ces 3 raisons, appelle à faire du 14 juillet une journée de reconquête populaire, de contre offensive sociale et de manifestation. Venez nombreux en participant au défilé des luttes sociales permettant d'unir tou.tes celles et ceux qui ne veulent pas subir la politique de Macron et défendre d'autres choix que la regression sociale.
RDV vendredi 14 juillet - 14 heures - Place Clichy à Paris
Lien : https://paris.demosphere.eu/rv/55953
Source : message reçu sur Front Social le 29 juin 13h
Source : message reçu sur Front Social le 23 juin 15h
Source : message reçu sur Front Social le 20 juin 19h
Source : https://www.facebook.com/events/1550681528304...
Contre la guerre sociale de Macron
On continue pendant l'été contre Macron et ses ordonnances. Pas de retrait, pas de trêve, aujourd'hui comme l'année dernière !
Des salariés malléables et corvéables à merci… c'est la guerre de Macron !
Personne ne peut plus dire : « On ne sait pas, faut attendre... » Par leur projet de loi d'habilitation à gouverner par ordonnances, Macron et Philippe 2 nous déclarent la guerre.
La preuve ? Le texte du projet de loi d'habilitation qui sera présenté au conseil des ministres le 28 juin est public. Parvenu au journal Le Monde, il nous est connu. Voici ce qu'il contient :
Le gouvernement veut être « habilité » par les députés à gouverner par ordonnances.
Les ordonnances sont applicables dès leur publication. Plusieurs mois après leur entrée en vigueur, le parlement doit être consulté pour les approuver. Le contenu des ordonnances est précisé dans le projet de loi. Le voici :
Art 1 - L'accord d'entreprise devient le centre du droit social, qui n'est plus un droit national, car il est dispersé entreprise par entreprise. L'accord local est a priori présumé en conformité avec la loi. Les accords de branche et les conventions collectives qui seraient plus avantageux que l'accord local ne bénéficient plus aux salariés. Les branches professionnelles seront restructurées, c'est-à-dire fusionnées et concentrées. Le salarié refusant l'accord sera licencié. Si ça coince avec les syndicats, un référendum organisé par l'employeur est prévu. Et tout ceci sans attendre la réécriture du code du travail prévu par la loi du 8 août 2016.
Art 2 - Les élus du personnel voient leur nombre réduit par fusion des délégués du personnel, des élus au comité d'entreprise, du comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. L'employeur pourra financer tout ou une partie de la cotisation syndicale. Les commissions paritaires régionales, qui permettent d'exclure le fait syndical des entreprises de moins de 11 salariés, seront renforcées.
Art 3 - Légaliser les licenciements abusifs (sans cause réelle et sérieuse) par l'établissement d'un barème forfaitaire des indemnités de licenciement. Exonérer l'employeur d'énoncer
la cause du licenciement. Réduire le délai de recours contre une rupture abusive du contrat de travail. Etendre le motif économique du licenciement. Renforcer le plan de départ volontaire et la mobilité. Assouplir le recours au CDD et au travail temporaire.
L'article 5 exonère les employeurs des clauses de pénibilité. L'article 9 établit le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.
La résistance à cette offensive est urgente. Macron veut profiter de l'été pour conclure. Unissons-nous pour ne pas subir. Agissons ensemble, en même temps, au même endroit. Faire échec à Macron, c'est possible !
Le 14 juillet, le Front Social organise un défilé national des luttes sociales permettant d'unir tou.tes celles et ceux qui ne veulent pas subir la politique de Macron et défendre d'autres choix que la regression sociale.
Source : message reçu sur Front Social le 29 juin 21h
Source : message reçu sur Front Social le 21 juin 21h
Source : https://www.facebook.com/events/1550681528304...