Melody Gardot, un nom à retenir. Je répète, MELODY GARDOT, nouvelle révélation du jazz américain. Elle vient de donner un premier concert à Paris en mai, concert remarqué, à l'Alhambra. Un seul CD de jazz/folk alors à son actif, le délicieux « Worrisome heart » obtient alors un succès d'estime, enregistré en 2006, mais publié en France en 2008. Étrange histoire de cette fille née à Philadelphia en 1985 qui se fit démolir en 2003 par un 4x4. Très longue rééducation et canne pour marcher encore maintenant. Le vélo est parfois dangereux. Heureusement la canne ne l'a pas fait renoncer aux talons hauts car Melody et féminité sont synonymes.
Un point avec Léonard Cohen, elle aussi, a croisé les chemins du bouddhisme. Cela l'a aidé à surmonter ce choc physique et moral. Elle voulait être peintre, elle est devenue chanteuse et surtout à délaisser beaucoup de choses dans sa nouvelle vie, plus d'objets et plus de domicile, juste quelques valises et les bienfaits de la méditation. Et un seul amour dans sa vie, la musique ainsi sera-t-elle certaine de ne pas être trompée. 
« La musique est mon amour, les hommes ne sont que mes amants ».
Worrisome heart n'est pas sans rappeler le premier album de Norah Jones, donc rien de très révolutionnaire, mais un sommet d'élégance, de charme, une musique apaisante et une voix qui s'insinue lentement dans l'esprit... Son second album « My one and only thrill » vient de sortir en avril. Aucun doute nous n'avons pas fini de parler d'elle, d'autant plus, qu'étant amoureuse de Paris, elle vient de demander à devenir citoyenne française. Et puis elle a un charme fou ce qui n'est pas sans importance sur une scène.
En concert à l'Olympia cet automne. On en reparlera.
Tag(s) : #musiques
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :