Adieu Gary est dans les salles depuis 14 heures. C'est l'histoire d'abord d'un lieu, une cité ouvrière désertée de ses habitants. Mais il en reste quatre. Francis et son fils, Samir, de retour d'une très longue absence. Francis, ouvrier, continue d'entretenir sa machine, en vain. Puis il y a Maria, sa voisine, seule. Enfin il y a le soleil véritable acteur dans cet endroit désert, digne d'un décor de western.
La cité ouvrière existe, elle se situe en Ardèche et se nomme "La cité blanche du Teil", elle a eu jusqu'à 1200 ouvriers et encore quatre habitants de nos jours.
Le réalisateur, Nassim Amaouche, a 32 ans. Après des études de sociologie et une école de cinéma, il a réalisé un court métrage et un documentaire en 2005, intitulé "Quelques miettes pour les oiseaux", sélectionné à Locarno et Venise.
"Adieu Gary" parle de la fin d'une certaine époque ouvrière...et du début d'une autre, d'une transformation."
Bacri, très investi dans le film, a étroitement collaboré avec le cinéaste, tient un des rôles principaux et est même co-producteur. Enfin signalons que le film a eu le Grand prix de la semaine de la critique à Cannes et que la musique est signée du Trio Joubran, groupe palestinien connu, comprenant trois frères virtuoses du oud. Le film a fait la quasi unanimité de la critique, ce qui est bon signe et va lui permettre de contrebalancer un peu une date de sortie pas facile en plein milieu de l'été. Espérons qu'il sera pluvieux !
Seule ombre au tableau, la mort accidentelle de Yasmine Belmadi, samedi dernier, à Paris. L'acteur de Masson, Ozon, et Jolivet avait 33 ans. Il s'est tué à scooter dans une rue parisienne.
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