Le ministère de la Santé envisage la fermeture de 182 blocs opératoires en France pratiquant moins de 1500 interventions par an et des maternités réalisant moins de 100 actes chirugicaux annuels. Le ministère de la Santé semble confirmer une information du Quotidien du Médecin : le risque de fermeture des blocs opératoires en France pratiquant moins de 1500 interventions par an.

Un projet d'arrêté en ce sens serait en préparation et pourrait voir le jour d'ici décembre. Selon le projet de texte cité par le journal, "l'activité minimale de chirurgie est fixée, par site, à 1.500 séjours chirurgicaux avec acte opératoire".

 D'après les chiffres de la Direction de l'Hospitalisation et de l'Organisation des Soins (DHOS) cités par le Quotidien du Médecin, 182 blocs opératoires pratiquent moins de 1.500 actes chirurgicaux par an. Le texte fixerait aussi un seuil minimal pour les maternités à 100 interventions avec actes chirurgicaux. Un chiffre que le ministère de la Santé n'a en revanche pas souhaité commenter, sans doute trop occupé à préparer la prochaine campagne de vaccination.

  Cela fait plusieurs années que dans le cadre des économies à faire dans le système de santé français, la question de l'organisation territoriale des soins est posée. Avec la menace de fermeture des "petits" établissements, officiellement au nom de la sécurité mais aussi pour des raisons de coûts  Reste le problème de l'accès aux soins d'urgence car  de telles fermetures obligeraient le patient à un long trajet avant de rejoindre un hôpital ou une maternité. 1500 opérations, cela signifie environ 5 opérations par jour . Supprimer des blocs opératoires et des maternités avec un seuil au dessous duquel les opérations seraient "dangereuses", c'est lier l'efficacité médicale d'un acte à sa rentabilité. Les besoins en soins ne diminueront pas, par conséquent ces déserts médicaux seront autant de proies des services privés. C'est un véritable choix de société ainsi décidé par ce gouvernement à la solde du privé et sans l'avis des populations concernées. Pour de véritables services publics, il faut des moyens. La Poste, les hopitaux, l'énergie, l'école, l'éducation, la recherche,  tous les citoyens de ce pays doivent les défendre, car derrière ces liquidations,  c'est le bien commun qui est privatisé sans arrêt, sauf celui que pourrait lui donner un jour la population révoltée. 
La défense des services publics, après le succès de la votation citoyenne sur la Poste, demeure une priorité de tous ceux qui ne veulent pas céder aux diktats de ce gouvernement qui est fermement décidé à en finir avec l'actuel système de santé.

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