Depuis le 1er juillet 2010, les éleveurs de petits ruminants ont l’obligation de pucer électroniquement leurs animaux. Tandis que l’invasion des mouchards RFID se poursuit dans les bibliothèques, les hôpitaux, les villes et les campagnes, un groupe d’éleveurs des Alpes de Haute-Provence appelle à une réunion publique contre le puçage généralisé.
Hier, obligation de vacciner - Aujourd’hui, obligation de puçage - Demain, obligation de certifier conforme les béliers - Après demain, obligation de quoi encore ?
Depuis 2008, nous, éleveurs, nous sommes rassemblés pour la liberté de choix face à l’obligation de vacciner contre la FCO (fièvre catharale ovine) et pour garder la maîtrise de nos conduites d’élevage. Notre résistance n’a été ni vaine ni inutile, la vaccination n’est plus obligatoire. Notre énergie reste entière devant une nouvelle obligation.
Comme vous le savez déjà, depuis le 1er juillet 2010, les éleveurs de petits ruminants doivent identifier électroniquement leurs agneaux et pour 2013 l’ensemble du cheptel. Comme pour la FCO, nous nous interrogeons sur le bienfondé de cette obligation. Si la puce électronique peut aider certains éleveurs de cheptel importants à gérer leur troupeau, pour la majorité des petits éleveurs le puçage suscite beaucoup de réserves.
• Quelle utilité pour nous ? En fait d’utilité, c’est surtout des désagréments de plus : rebouclage à faire, charge financière...
• Est-ce qu’on a envie de faire notre métier avec de l’électronique ? D’installer l’informatique dans la bergerie ? Après les déclarations PAC en ligne, les déclarations et les contrôles du troupeau en ligne ou par satellite ? Et le contrôle du berger en prime ? En ce qui nous concerne, le métier de berger nous plaisait parce qu’on gardait la maitrise de nos outils et de nos pratiques.
• De plus en plus d’obligations et de règlements : jusqu’où va-t-on se laisser faire ? De plus en plus, nous avons le sentiment que les décisions qui concernent notre métier sont imposées par l’état ou par le syndicat, sans qu’on nous demande notre avis et sans pouvoir s’y opposer. Est-ce vraiment une fatalité ? Ou bien, est-ce que, comme pour la FCO, on pourrait s’organiser pour se faire entendre ?
Combien sommes-nous à le penser ?
Nous vous proposons de nous réunir pour en discuter. Venez avec les collègues intéressés.
le 03 Février 2011 à 18 h 30
Salle du Collège à Forcalquier (04)
La Salle est en face de la cathédrale au centre de la ville à côté de la Mairie. De l’autoroute sortir à La Brillanne, vers la gauche, puis prendre la direction Forcalquier/Sisteron. Au feu tourner à gauche, direction Forcalquier (10 Km).
Contacts :
Alain Guibert, 06 89 33 08 61
Antoine de Ruffray, 06 62 15 02 56
Le collectif d’éleveurs pour la liberté de choix