Les salariés de Fralib continuent la lutte et l’occupation du site de Gémenos.

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LIPTON-FRALIB

Continuons le Boycott de LIPTON (et pas du thé de l’éléphant !)

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Signez la pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/P...

Lire aussi avec de très nombreuses photos :
BASTA !
Fralib : des salariés créatifs en lutte contre une multinationale cupide
Par Sophie Chapelle

22 septembre 2011
http://www.bastamag.net/article1737.html


L’après-midi du 3 octobre, un millier de salariés de Fralib, de LyondellBasell, et d’autres usines de toute la France, après avoir suspendu une banderole à Notre-Dame-de-la-Garde sont descendus en manifestation jusqu’au Vieux port en passant par l’Union patronale.

Revenons sur cette superbe journée du 3 octobre 2011.

Avec photos et revue de presse :
http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Sa réussite a dépassé nos espérances. Nous remercions une nouvelle fois nos camarades des syndicats de nos professions agroalimentaires, forestières et tabacoles. Mais aussi les syndicats de l’interprofessionnelle, venus eux aussi de tous les coins de France. Enfin, toutes les personnalités et partis politiques qui nous soutiennent depuis le début.

Au total, plus de 1000 militantes et militants et plus de 300 syndicats venus nous dire leur soutien et la justesse de notre exigence.

Nos 600 ballons aux couleurs de notre marque Eléphant sont partis du vieux port et vont retomber quelque part sur le territoire pour continuer à faire connaître de partout notre lutte.

A l’évidence cette journée fera date dans notre lutte. L’Éléphant vivra à Gémenos comme l’affirmait notre banderole posée sur l’esplanade de la Bonne mère !


« On ne délocalise pas la Bonne Mère »

04-10-2011

http://www.lamarseillaise.fr/social...

Plein succès pour une journée de mobilisation entamée dès lundi au petit matin pour Fralib. Mille personnes ont participé à cette fête populaire doublée d’une manifestation.

Même Gérard Cazorla en avait la gorge serrée. Voir ainsi dès les premières heures de la matinée, autant de délégations de salariés de l’agroalimentaire venues de la France entière, se présenter aux portes de l’entreprise, dépassait toutes ses espérances.
De Bretagne ou du Vaucluse, du Limousin au Nord-Pas-de-Calais, de la Lorraine à la Vallée du Rhône, de l’Ile-de-France à la Gironde, pas un n’a manqué ce rendez-vous pour soutenir les Fralib et leur projet alternatif de reprise du site de Gémenos.
Autre expression de solidarité, celle de la comédienne Audrey Vernon, venue dans les locaux de l’entreprise offrir Marx et Jenny son tout nouveau spectacle, aux salariés. Un moment de relâchement des fortes tensions que ne cessent de vivre ces femmes et ces hommes qui se dressent vers le géant Unilever, avec tout ce que cela comporte de coups bas.

Autour d’une paella, on échange des expériences de lutte, on s’enquiert des difficultés traversées par une entreprise, on fait part des difficultés d’une PME… Avant que d’aller s’asseoir sur la pelouse écouter les prises de paroles des différents intervenants. D’Olivier Leberquier, délégué syndical CGT de Fralib, de Cynthia Martin, secrétaire de l’Union locale d’Aubagne ou de Jean-Luc Blindel, secrétaire général CGT de la fédération agroalimentaire. Des mots de fermeté, de détermination et d’espoir…

La détermination, elle s’est exprimée aussi tout au long de cette manifestation qui a conduit les différentes délégations jusqu’au pied de Notre Dame de la Garde, le temps d’y déployer une banderole. «  Un lieu symbolique, disait Gérard Cazorla, qui fait partie du patrimoine marseillais. Peut-on imaginer que l’on puisse délocaliser la Bonne Mère ? Et bien le thé Eléphant, c’est pareil, lui aussi fait partie du patrimoine provençal. Il restera donc en Provence, cette terre où il est né. »

De la Bonne Mère, habillée aux couleurs du thé, au siège de l’UPE 13, dont la façade a été repeinte grâce aux bons services des salariés, quelques rues de Marseille à parcourir, avant que de s’en aller sur le Vieux-Port, pour un lâcher de ballons aux couleurs de l’Eléphant… et de l’espoir.

GERARD LANUX


Lundi 3 octobre 2011

Vidéo : http://www.dailymotion.com/video/xl...

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10h00 À FRALIB (Casse croûte sur place)

500, Av du pic de Bertagne

13420 GEMENOS.

Déroulé de la journée :

A partir de 6h30 accueil des délégations
Visite de l’usine
Diffusion du film « Pot de Thé contre Pot de Fer »
1OH15 Spectacle d’Audrey Vernon « Marx et Jenny »
11H30 Paëlla
13H00 Meeting
14H00 Départ en car pour la Manifestation à Marseille

LE « THÉ ÉLÉPHANT » EST FRANÇAIS… EN PROVENCE IL VA RESTER

DÉPART 14h00 POUR LA MANIFESTATION à MARSEILLE


 

QUE VIVE LA LUTTE DES FRALIBS

Depuis 119 ans, thé et infusions « L’éléphant » sont produits à Gémenos. Le groupe UNILEVER, propriétaire, vient de fer-mer l’usine, mettant sur le carreau 182 sala-riés, condamnant 182 familles à vivre dans la difficulté.

La motivation d’UNILEVER :
Toujours plus de profits pour les ac-tionnaires,
sur le dos des salariés.

La direction avance des soucis de rentabilité, mais cherche en fait, à délocaliser la production. Comble de l’absurde, le thé vendu en France serait maintenant fabriqué en Pologne !

Ni dupes, ni résignés, les salariés mènent depuis un an, une lutte exemplaire pour le maintien de l’activité sur le site et la sauvegarde des emplois, et ne sont pas prêts de lâcher.

Début septembre, ils ont reçu leurs lettres de licenciement. Loin de baisser les bras, ils ont décidé à 98 % d’occuper l’usine et demandent à UNILEVER de leur céder la marque et les moyens de production.
Un projet alternatif a été élaboré pour poursuivre l’activité. Les salariés avec l’appui d’experts indépendants ont su démontrer la viabilité de ce projet.

Les FRALIB : UNE LUTTE EXEMPLAIRE

Cette lutte est exemplaire de par leur détermination et par le symbole qu’elle devient pour tous les travailleurs. Ce qui arrive aux FRALIB n’est que la conséquence de la crise d’un système en faillite, qui crée toujours plus de chômage. Ce ne sont pas les salariés qui sont responsables de cet-te crise mais bel et bien l’avidité des grands groupes comme UNILEVER. Partout dans le monde, les salariés sont victimes des coups qui pleuvent : mesures d’austérité, licenciements… L’Etat et l’UE qui, il y a peu de temps, voulaient «  moraliser le capitalisme », doivent prendre leurs responsabilités.

Si UNILEVER veut partir de Gémenos, qu’il s’en aille ! Mais la marque emblématique «  L’Eléphant » doit continuer à vivre. Les salariés de l’usine de Gémenos ne demandent qu’une chose : travailler.

Plus largement, c’est l’avenir industriel de notre territoire qui est en question. À quoi servent les grands discours de Sarkozy sur la ré-industrialisation de la France, si l’on n’empêche pas les multinationales de piller le savoir faire des sala-riés pour le plus grand profit des actionnaires et marchés financiers ?

Nous avons besoin de protections publiques pour les salariés d’ici et d’ailleurs ; besoin de lois contre les délocalisations et la mise en concurrence entre salariés du monde entier. La concurrence entre Français, Polonais et les peuples du Sud ne mènent à rien, sinon à la misère généralisée.

La lutte des Fralib a besoin de notre solidarité !

Leur victoire doit être la victoire du peuple contre les oligarchies financières pour qui la vie des femmes et des hommes, n’est qu’une marchandise comme une autre.
La lutte des FRALIB est bien plus qu’une lut-te : elle pose la question d’un choix de société.
Parce qu’elles refusent que des grandes entreprises avides de profits continuent à détruire nos emplois, l’ensemble des forces politiques de gauche appelle à une grande mobilisation en soutien aux FRALIB.

rassemblons-nous pour affirmer avec force que ” l’Eléphant ViVra ! “

MARDI 18 OCTOBRE 17H30 :
RASSEMBLEMENT et MANIFESTATION
départ : usine historique bd Camille Flammarion (4e)
18h30 : MEETING UNITAIRE de SOLIDARITÉ aux MOBILES


Achetez l’Eléphant, Boycottez Lipton

NOUS NE LAISSERONS PAS PARTIR LE THE DE L’ELEPHANT DE PROVENCE

Le thé de l’Eléphant est né il y a 119 ans à MARSEILLE,

L’Eléphant est Français
en Provence il doit rester.

Signez la pétition
http://www.lapetition.be/en-ligne/P...


Mardi 18 octobre, rassemblement et manifestation devant l’usine historique, bd Camille-Flammarion (4e) ), dès 18h30.


Plus belles les luttes n°76

http://www.plusbelleslesluttes.org/ ?Les-Fralib-tout-feu-tout-flamme

76e épisode, cette fois-ci consacré une nouvelle fois au conflit des Fralib. Ils sont tout feu tout flamme pour populariser leur projet alternatif.


Aujourd’hui vendredi 30 septembre
Rassemblement de soutien aux Fralib à 18 h aux Mobiles en haut de la Canebière.
pour exprimer la solidarité des partis et mouvements signataires à la cause des Fralib

(PCF, Parti de gauche, PS, NPA, les Alternatifs, la Fase, Gauche unitaire, Europe Ecologie - les Verts).


Le tribunal de grande instance de Marseille ne demande pas l’expulsion

« Un combat reconnu légitime »

http://www.lamarseillaise.fr/social/un-combat-reconnu-legitime-24366.html

Le tribunal de grande instance de Marseille ne demande pas l’expulsion des salariés de Fralib sur le site de Gémenos.

(...)

De nombreuses manifestations de solidarité

Un jugement dont se félicitent Olivier Leberquier et ses camarades. Qui d’ailleurs ont toujours contesté tout à la fois l’atteinte à la liberté du travail qui leur a été reprochée, puisqu’il n’y a plus aucune activité à l’intérieur de l’entreprise, ainsi que celle à la libre circulation des personnes qui n’a fait l’objet d’aucune plainte de la part des salariés. « L’assistante sociale peut elle-même témoigner du fait qu’elle n’a eu aucune difficulté à pénétrer dans l’enceinte du site. »
Pas contestées non plus par la cour, les nombreuses manifestations de solidarité exprimées par des élus ou des responsables de formations politiques qui se succèdent sur les lieux. Dès lundi d’ailleurs, ce sont des salariés de toute la France qui viendront témoigner à ceux de Fralib leur solidarité et leur soutien à leur projet alternatif de reprise de l’activité.

Un grand rassemblement est prévu demain vendredi aux Mobiles à 18h. pour exprimer la solidarité des partis et mouvements signataires à la cause des Fralib (PCF, Parti de gauche, PS, NPA, les Alternatifs, la Fase, Gauche unitaire, Europe Ecologie - les Verts).


http://cgt.fralibvivra.over-blog.com/

Mercredi 28 septembre 2011

Rendu de la décision du Tribunal.

Mercredi, nous avons pris connaissance de la décision rendue par le tribunal.

Unilever a tenté une fois de plus de nous faire passer pour des voyous, d’organisation mafieuse, de barbares et même de Talibans.

La justice ne les a pas suivis dans cette démagogie et la décision rendue est mesurée.

Nous resterons mobilisés et déterminés dans la lutte légitime que nous menons pour la préservation de l’outil industriel.

Nous restons déterminés pour la réalisation de notre projet alternatif et la préservation de nos emplois.

Demain sera encore une grande journée de mobilisation.

Le matin nos camarades de la réparation navale de Marseille qui ont lutté 500 jours pour obtenir le maintien de leur activité viendront nous offrir le petit déjeuner et partager un moment fraternel avec nous (la lutte ils connaissent).

A 13h30 les élus du Front de Gauche du Conseil Régional nous rendront visite pour faire le point sur l’état d’avancement de notre projet alternatif.

Puis vers 15 H 30, nous recevrons Arnaud de Montebourg - candidat socialiste pour l’élection présidentielle de 2012.

La rencontre prévue avec les organisations syndicales permettra à nouveau de mettre en avant notre projet alternatif, de le faire encore une fois mieux connaître, pour qu’il soit porté par tous au niveau national et de créer les conditions pour que nos légitimes revendications aboutissent.

Et bien sûr, nous préparons activement le grand rassemblement et la manifestation du 3 octobre prochain. Nous attendons des délégations de l’agroalimentaire venant de toute la France, pour manifester avec nous à Marseille.

Le 3 octobre tous chez Fralib à partir de 11h00

Cette journée sera très importante et fera date dans notre lutte.


Jeudi 22 septembre 2011

L’ occupation de l’usine de Gémenos continue.

Rassemblement vendredi 23 septembre 9h. devant le TGI de Marseille où il y a le procès de 4 représentants des salariés et 2 salariés déjà licenciés.

La direction réclame "de faire cesser les entraves à la liberté du travail, à la libre circulation des biens et des marchandises par occupation des accès au site de la société Fralib".

Jugement après délibéré le 28 septembre prochain.

Unilever continue dans sa logique de provocation.

Au lieu de discuter des conditions de cession aux salariés de ce qui est notre patrimoine collectif « la marque Eléphant »

Elle assigne demain vendredi 23 septembre devant le TGI de Marseille 4 représentants des salariés et 2 salariés qu’elle a déjà licenciés.

Nous appelons à un large rassemblement devant le Tribunal à partir de 8h15.

Nous vous rappelons que demain soir vendredi 23 septembre 18h00 à l’usine, nous organisons la première projection publique du film sur notre lutte Pot de thé / POT DE FER de Claude Hirsch. Un débat avec les salariés en lutte et le réalisateur suivra...

Nous ne lâchons rien et nous continuons à lutter toujours avec la même détermination et la même volonté : contre la fermeture de l’usine, pour le maintien de l’emploi et la poursuite de l’activité.



La direction ayant "procédé au licenciement de 134 salariés depuis mercredi 31 août" et puisqu’elle "a affiché son intention de démantèlement de notre usine", "une centaine de salariés de Fralib réunis aujourd’hui en assemblée générale ont décidé l’occupation de l’usine tant que notre projet alternatif ne sera pas appliqué", a indiqué Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE de Fralib faisant parti des occupants de l’usine. Des rotations pour assurer une présence 24H/24 vont être organisées.

La cour d’appel d’Aix doit se prononcer le 19 octobre sur un jugement du tribunal administratif de Marseille qui a validé en juillet le plan de sauvegarde de l’emploi proposé par Unilever pour fermer Fralib..


Vendredi 29 juillet 2011

Les « Fralib » veulent prendre leur avenir en main

Hier, un expert a rendu un rapport d’étape qui démontre que l’usine est rentable. Les salariés entendent garder la marque Éléphant.

Le combat continue pour les « Fralib » de Gémenos (Bouches-du-Rhône). Hier matin, au cours d’une conférence de presse organisée par la CGT et la CGC, un rapport d’étape permettant d’évaluer précisément les conditions de rentabilité du site a été rendu par l’expert. Trois vice-présidents de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui a financé cette nouvelle phase d’expertise, étaient présents  : Christophe Castaner (PS), Jean-Marc Coppola (PCF) et Jean-Yves Petit (Europe Écologie-les Verts). Côtés collectivités territoriales, le conseil général, la communauté urbaine de Marseille, la communauté d’agglomération d’Aubagne et du pays de l’Étoile, la mairie d’Aubagne étaient aussi représentés.

Alors que le groupe Unilever a décidé de fermer le site Fralib de Gémenos, les salariés ont maintenant la preuve formelle que la responsabilité d’Unilever dans leur déclin est grande. La conclusion du rapport est sans appel  : l’usine est, comme le pensaient les salariés, rentable. Et même très rentable  ! « L’expert estime qu’aujourd’hui nous produisons 2 900 tonnes, alors que le seuil de rentabilité de l’usine se situe à 1 000 tonnes, explique Gérard Cazorla, secrétaire CGT du CE. Toutes ces marges sont faites sur notre dos. Ainsi, nous revendiquons qu’Unilever nous laisse la marque Éléphant car elle peut faire vivre les 182 familles à Gémenos. C’est une marque française qu’Unilever a déjà essayé de faire disparaître sous la marque Lipton, il ne faut pas qu’il y parvienne. Les collectivités territoriales ont aussi réaffirmé leur volonté de poursuivre avec nous. »

Le projet alternatif se construit petit à petit, les salariés sont très déterminés dans leur lutte, ils se battent pour garder leur emploi. Pour reprendre la marque de thé Éléphant, ils souhaitent qu’Unilever leur laisse les locaux et les machines, mais aussi qu’ils puissent lui acheter des matières premières au prix d’achat, le temps de démarrer. Pour les uns, c’est vital  ; pour les autres, une simple question financière.


Voir Mille Bâbords Le thé de l’éléphant est marseillais !
En Provence il va rester !
, La lutte des FRALIB GEMENOS (UNILEVER, Thé LIPTON et ELEPHANT)

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Source : 1000 babords
Tag(s) : #actualités
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