Pays Basque
09/08/2012
Antton ROUGET
“Je réclame seulement un traitement juste et digne.” Dans un entretien accordé hier au quotidien Gara, le prisonnier Josu Uribetxeberria, transféré à l’hôpital de Donostia le 31 juillet, s’est déclaré prêt, si le gouvernement espagnol lui “refuse la liberté”, à entamer une grève de la faim bien que, dans “[sa] situation [médicale], elle ne se prolongera pas”. Le prisonnier originaire d’Arrasate, atteint d’un cancer et qui déclare ne plus “pouvoir marcher”, réclame en effet, en vertu de la loi sur les détenus gravement malades, son placement en liberté conditionnelle. “Je me soumettrai à tous les examens préconisés par les médecins, mais s’ils veulent me faire des tests à très haut risque (de paralysie ou de mort), je ne pense pas que cela soit trop demander que de vouloir être placé, avant, en liberté conditionnelle”, a déclaré J. Uribetxeberria, qui s’est dit “prêt à l’affronter [la maladie] et à profiter avec [son] peuple et les personnes qui [lui] sont proches, même, peut-être, pour quatre jours seulement”. “J’ai toujours été psychologiquement fort, surtout quand j’ai le soutien du Pays Basque” a également déclaré le détenu hospitalisé en référence aux grandes manifestations réclamant sa mise en liberté.
SOURCE/ LE JOURNAL DU PAYS BASQUE,