rennes.jpgDessins de presse à la Une

INFORMER ? 
DÉNONCER ? 
INTERROGER ? 
COMMUNIQUER ?

Les Champs Libres rendent hommage à ces dessinateurs du quotidien.
Quels desseins nourrit donc le dessin ? 
Image familière de notre quotidien, le dessin de presse habille nos journaux avec humour et insolence. Du Japon au Maroc, en passant par Israël, tous les pays du monde honorent la tradition du libre penseur graphique, à la fois journaliste et esprit critique.



Mais que dit exactement le dessin de notre temps et de nos comportements ? Au-delà de la reconnaissance du travail artistique, l'exposition Dessins de presse à la Une s'interroge sur les différentes fonctions du cartoon : informer, dénoncer, communiquer, révéler l'esprit, les habitudes et les évolutions de notre société…


AU NOM DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
Œuvre d'artiste, le dessin de presse est aussi un travail de journaliste. Il présente le monde tel qu'il est, en faisant foi d'objectivité.
Miroir fidèle de notre société, le dessin de presse affûte également notre sens critique.
Le trait de crayon est souvent un trait de génie, trempé dans l'humour, la poésie ou la révolte. Sensible ou cynique, il défend toujours la liberté d'expression.
Tout style et tout pays confondus, Dessins de presse à la Une explore l'univers international du dessin de presse, à travers les différentes missions qu'on lui prête.


AVEC CARTOONING FOR PEACE
L'exposition Dessins de presse à la Une est née d'une rencontre entre Les Champs Libres et l'association Cartooning for Peace. Créée en 2006 à l'initiative de Kofi Annan et de Plantu, après 'affaire des caricatures de Mahomet, cette association de dessinateurs du monde entier veut promouvoir « une meilleure compréhension, un respect mutuel entre des populations de différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse pour moyen d'expression d'un langage universel ». Elle compte dans ses rangs 75 dessinateurs. Sa vocation rejoint celle des Champs Libres, lieu de culture et de réflexion au service du vivre ensemble.

IMAGES ET TEXTE
Pour traiter le sujet, Dessins de presse à la Une a fait le choix de faire parler les croquis, en joignant le texte à l'image.
L'exposition présente des dessins publiés en France ou à l'étranger, signés de la patte d'auteurs renommés ou moins connus, Français ou étranger (Plantu, Chappatte, Donnelly, Graabaek, Kichka, Willem, Zlatkovsky…). D'autres sont plus connus en Bretagne comme Chaunu et Schvartz.

Témoignages de caricaturistes, dessins grand format, émissions de télévision, atelier d'auteur reconstitué… En diversifiant les sources d'information et d'inspiration du dessin, l'exposition décortique à la fois ses secrets de fabrication et la portée de son message. Accessible à tous les publics et tous les âges, Dessins de presse à la Une a été conçue à l'image de son sujet : pour être drôle et instructive.



Mais que dit exactement le dessin de notre temps et de nos comportements ? Au-delà de la reconnaissance du travail artistique, l'exposition Dessins de presse à la Une s'interroge sur les différentes fonctions du cartoon : informer, dénoncer, communiquer, révéler l'esprit, les habitudes et les évolutions de notre société…


AU NOM DE LA LIBERTÉ D'EXPRESSION
Œuvre d'artiste, le dessin de presse est aussi un travail de journaliste. Il présente le monde tel qu'il est, en faisant foi d'objectivité.
Miroir fidèle de notre société, le dessin de presse affûte également notre sens critique.
Le trait de crayon est souvent un trait de génie, trempé dans l'humour, la poésie ou la révolte. Sensible ou cynique, il défend toujours la liberté d'expression.
Tout style et tout pays confondus, Dessins de presse à la Une explore l'univers international du dessin de presse, à travers les différentes missions qu'on lui prête.


AVEC CARTOONING FOR PEACE
L'exposition Dessins de presse à la Une est née d'une rencontre entre Les Champs Libres et l'association Cartooning for Peace. Créée en 2006 à l'initiative de Kofi Annan et de Plantu, après 'affaire des caricatures de Mahomet, cette association de dessinateurs du monde entier veut promouvoir « une meilleure compréhension, un respect mutuel entre des populations de différentes croyances ou cultures, avec le dessin de presse pour moyen d'expression d'un langage universel ». Elle compte dans ses rangs 75 dessinateurs. Sa vocation rejoint celle des Champs Libres, lieu de culture et de réflexion au service du vivre ensemble.

IMAGES ET TEXTE
Pour traiter le sujet, Dessins de presse à la Une a fait le choix de faire parler les croquis, en joignant le texte à l'image.
L'exposition présente des dessins publiés en France ou à l'étranger, signés de la patte d'auteurs renommés ou moins connus, Français ou étranger (Plantu, Chappatte, Donnelly, Graabaek, Kichka, Willem, Zlatkovsky…). D'autres sont plus connus en Bretagne comme Chaunu et Schvartz.

Témoignages de caricaturistes, dessins grand format, émissions de télévision, atelier d'auteur reconstitué… En diversifiant les sources d'information et d'inspiration du dessin, l'exposition décortique à la fois ses secrets de fabrication et la portée de son message. Accessible à tous les publics et tous les âges, Dessins de presse à la Une a été conçue à l'image de son sujet : pour être drôle et instructive.

Le dessin de presse ne s'apprivoise pas 


Effrontée la souris de Plantu. Elle saute allègrement, un crayon de bois entre les crocs, au-dessus du dompteur perché sur le toit des Champs-Libres. On ne muselle pas le dessin de presse. C'est le message de l'exposition Dessins de presse à la Une, à l'affiche de l'équipement culturel jusqu'en janvier 2011.


Pendant six mois, les colonnes des Champs libres abritent les plus belles plumes de la presse internationale. Plantu bien sûr, mais également le Cubain Boligan, le Portugais Antonio, le Suisse Chapatte, le Sud Africain Zapiro, l'Iranienne Firoozeh Mozaffari sans compter les Rennais Schvartz et Morvandiau. Cinquante dessinateurs pour 140 dessins qui plantent la mine là où ça fait mal.


Quatre ans de prison avec sursis pour un dessin


«La liberté d'expression, c'est un combat de tous les jours, insiste Plantu qui sévit tous les jours dans les pages du Monde. Nous les dessinateurs, nous nous frottons aux rédacteurs en chef et aux hommes politiques. Quand un dessinateur ou un chroniqueur est censuré, les prochains à y passer ce sont souvent les journalistes.» 

Récemment, le caricaturiste marocain Khalid Gueddar, exposé aux Champs Libres, a été condamné à 4 ans de prison avec sursis pour avoir réalisé un dessin croquant le roi. Autre victime d'atteinte à la liberté d'expression, l'Algérien Ali Dilem «plus présent dans les tribunaux que devant sa table à dessin» regrette Plantu. «On se bat, on prend des risques pour que nos dessins aient du sens. Cette exposition, elle aussi, elle a du sens. Le travail pensé ici, aux Champs Libres, est extraordinaire». A voir rapidement.
Dominique Primault


Pratique

Dessins de presse à la Une

Horaires. Ouvert en juillet et août, du mardi au vendredi de 12h à 19h; le samedi et le dimanche de 14h à 19h.

Tarifs: 4€ (tarif réduit, 3€. Gratuit pour les moins de 8 ans)


 

Sources : Rennes.fr + Les champs libres 

Tag(s) : #arts
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