parajuruDepuis plusieurs mois notre site suit les résistances d'un village brésilien, d'un homme et d'un film, voici les dernières informations envoyées par le réalisateur José Huerta.

On peut toujours acheter son DVD afin de le soutenir financièrement face à la justice. 

 

 

Nos articles précédents :

 

Une semaine à Parajuru : une lettre du réalisateur José Huerta  

 

Une semaine à Parajuru, un DVD qu'il faut soutenir avec passion  

 

 

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Le projet des investisseurs Autrichiens à Parajuru tourne au fiasco !

Après l’établissement de kite-surf, les autorités brésiliennes viennent d’interdire le fonctionnement de leur hôtel, lui aussi non conforme à la réglementation brésilienne.
En Autriche, Giselle Wisniewski est sous le coup d’un contrôle fiscal lié à l’affaire Buwog (scandale lié à un marchés publics en Autriche). Le ministère du travail effectue un contrôle sur le statut des jeunes de Parajuru qui travaillaient dans son hôtel en Autriche.
Peter Hochegger (impliqué dans le scandale Buwog) est contraint de rembourser les 1,9 millions d’euros qu’il a omis de déclarer au fisc et doit revendre ses acquisitions à Parajuru.
Sa grande villa de luxe est en vente sur Internet pour 2,5 millions de réais (1,1 million €). http://www.lubbadimoveis.com/anuncio.php?c=&s=&id=50&lng <http://www.lubbadimoveis.com/anuncio.php?c=&amp;s=&amp;id=50&amp;lng>
Selon les chiffres donnés par les architectes, la maison aurait coûté 720 000 réais (313 000 €). C’est donc un bénéfice de près de 800 000 € rien que pour cette maison qu’il va dégager. S’il vend les 80 ha de terrains acquis à 0,5 € le m2 et revendus à 15€ (chiffres annoncés par Giselle Wisniewski à la télévision autrichienne), il devrait dégager une plus-value exceptionnelle de plus de 10 millions d’euros. Morale de l’histoire : Peter Hochegger n’ira sans doute pas en prison et vivra heureux encore très longtemps avec ses millions gagnés sur le dos des contribuables autrichiens et de la population de Parajuru, qui malheureusement ne verra pas un centime de tout l’argent qui passe au-dessus de leur tête.
Dans la foulé, Giselle Wisniewski annonce la fermeture du soit disant « projet social » et dans une lettre à la population, accuse José d’en être le principal responsable. Quelques jours plus tard, les promoteurs organisent une manifestation en faveur du projet et convoquent une chaîne de Tv locale.

Le reportage est non seulement orienté, mais ne respecte pas l’une des bases du journalisme. À savoir, donner la parole aux deux parties. De plus, des images du film de José ont été utilisées sans autorisation et le journaliste n’est jamais entré en contact avec lui. Cette chaîne de télévision (Record) est contrôlée par une église évangélique réactionnaire très influente au Brésil.
Évidemment, ni dans la lettre, ni dans le reportage, il est mentionné leurs déboires avec les autorités Autrichienne et Brésilienne. Nous condamnons ce type d’attitude qui prend en otage la population en faisant du chantage à l’emploi et à l’éducation dans le but est de détourner l’attention sur les véritables enjeux : blanchiment d’argent, corruption, exploitation de main-d’œuvre bon marché, non-respect de l’environnement et des lois, tant au Brésil qu’en Autriche. Cette stratégie de la terre brûlée est vouée à l’échec car la population et les autorités ne sont pas dupes.

Pour comparer, regardez les deux reportages, celui de la Tv autrichienne et celui de la TV locale. La différence est édifiante ( à voir sur le site de la campagne).

RFI en langue portugaise a diffusé un sujet sur Parajuru. Vous pourrez écouter les interviews de José et de Giselle Wisniewski.

Carta Capital, un hebdomadaire important au Brésil, a publié un article très complet.

Pour ceux qui n’ont pas vu le film et qui souhaitent le soutenir, une dizaine de projections (en ma présence) sont programmées à travers toutes la France et la Belgique.


21 octobre: 20h00: Salle Mains d’Oeuvre à Saint Ouen. Paris (Autres Brésil)
06 novembre: Festival «Latino-docs» à Toulouse
16 novembre: Béthune
25 novembre: Cinéma Utopia à Toulouse en partenariat avec Echoway
26 de novembre: Centre culturel de Gignac (34) et Culture Contact
03 décembre: Cinéma «Scala» Thionville
05 de fevrier 2011: Maison de l’enfance à Rombas (57)

Vous trouverez toutes les informations sur le site de la campagne :
http://www.vagalume.fr/campagneparajuru/Accueil.html

A bientôt pour d’autres infos.

L’équipe de la campagne

Tag(s) : #écrans
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